Se rappelant juste un peu de la galère dans laquelle il était  avant de prendre les rênes de l’équipe national algérienne il y’a  tout juste un an, le sélectionneur Djamel Belmadi a redonné espoir à l’Algérie et a permis aux Fennecs de remporter la deuxième CAN de leur histoire 29 ans après.

Vu son parcours avant d’attendre le sommet de l’Afrique, c’est dire que le technicien a accompli une belle chose en si peu de temps avec une pression énorme. Le technicien est pourtant parti de loin, lui qui a dû commencer par redonner cofinance à un groupe en plein doute après les contre-performances des années écoulées.

«Dès mon arrivée, j’ai tenu à faire partager à mes joueurs mon ambition de remporter la Coupe d’Afrique en Égypte. Certains d’entre eux pensaient que c’était impossible. Il ne faut pas oublier d’où nous venons. Il y a dix mois, quand j’ai été nommé sélectionneur, l’équipe traversait une mauvaise passe. Aujourd’hui, nous avons offert à notre pays son premier trophée dans un pays étranger.» », a expliqué le coach sur le site de la FIFA.

« Nous n’avons pas volé notre victoire… »

Aujourd’hui fier de ce qu’il a accompli en si peu de temps, Belmadi  a tenu à rappeler qu’ils ont bel et bien mérité le titre de champion d’Afrique : «C’est un titre que les Algériens attendaient depuis très longtemps. Pourtant, cette aventure n’a pas été de tout repos. Pour gagner cette compétition, nous avons notamment dû battre de redoutables adversaires, dont le Sénégal. Mais nous n’avons pas volé notre victoire.»

Un triomphe qui porte la marque de Belmadi, sélectionné pour le trophée ‘’’The FIFA BEST Awards’’  et parmi les 10 nommés pour le titre d’entraîneur de l’année 2019.