L'industrie de la musique regorge de conflit et des querelles qui finissent souvent en queue de poisson, et c'est à une nouvelle scène de ce genre que nous assistons depuis quelques jours maintenant. King Alasko et "Meurs Libre Prod" (MLP), font désormais partie de cette longue liste d'imbroglio céder au show-business guinéen.

 

 

Cette situation confuse entre le jeune artiste guinéen King Alasko et le label de production "MLP", a été rendu publique par le chanteur, lors d'une interview accordée au site SitaNews. Dans cet échange, l'auteur de l'album « Allah Nou Wali », reproche à son "ex" label, de ne lui avoir payé que 25 millions de francs après son « incroyable » dédicace, ou encore le fait qu'étant sous contrat, il ne réussit pas à se prendre en charge.

 

Pour répondre au dire de leur ancien protégé, les membres du label "MLP", ont animé ce matin, un point de presse. Il a été question pour eux, de « rétablir la vérité » et d'apporter plus de précision sur leur relation tendue et, de ce qui l'a affecté ainsi.

 

Pour son entame, ABlaye Mbaye alias Skandal, avant de rompre le silence sur ce sujet, a évoqué l'objectif et la vision du label MLP

 

« L'objectif pour nous en allant en aventure avec un artiste, c'est de pouvoir le mettre en valeur et développer son talent qu'il a en lui. Montrer quelques petites astuces pour qu'il puisse gagner en temps, et faire en sorte qu'il soit grand. C'est cela notre objectif (...) qu'il puisse aller de l'avant et représenter, se représenter, et représenter sa famille dignement... »

 

Et d'enchaîner : « Aujourd'hui, on va prendre la parole parce que cela est nécessaire, on ne va pas faire faire un procès à King Alasko ou quoi que ce soit. Très souvent, il y a eu des rumeurs et des choses de dites et, on n'a jamais répondu, parce qu'on s'est dit, ce n'est pas notre éducation. Les institutions nous font confiance... Les gens nous appellent pour des vraies choses pour ce pays pour qu'on y travaille ; on va suivre notre voie et laisser les gens parler. Mais à un moment donné si tu ne réponds pas, si tu ne dis rien, on dira, il consent et là ça devient trop... »

 

Allan dans le vif du sujet et parlant des revendications de King Alsko, concernant les 25 millions Gnf, reçus après sa dédicace, un appartement, ou encore une voiture, Skandal précise que :

 

« Nous avons fait un contrat de confidentialité sur trois ans, ce qui nous a permis de discuter en profondeur, sur son contrat de production qui est là, qui est signée par Alasko et la maison de production (...) il n'est écrit nulle part dans ce contrat, ou dans aucun contrat de production, (voilà 20 ans qu'on travaille dans ce métier), que le producteur est censé héberger son artiste... Il n'est écrit nulle part ici, ni dans le contrat de production ou de management, qu'on est censé prendre en charge Alasko. On est une société de production de droit guinéen, on est une société qui est censée faire son travail et faire du profit. On n'est pas des mécènes... Et ce contrat est un contrat d'exclusivité qui a été violé à plusieurs reprises ! C'est cette raison qui nous a poussés à des dires à un moment donné, on arrête tout. »

 

Concernant les 25 millions Gnf, Ablaye Mbaye dans sa lecture de l'Article 7 (rémunération) dudit contrat, précise et affirme également avoir respecté son engagement vis-à-vis d'Alasko :

 

« [Pour le prix de cession de ses droits, sa qualité d'exécutant des œuvres enregistrées, le producteur s'engage à rémunérer l'artiste King Alasko comme suis. Une (1) redevance de 25 millions sur le 1er album...] Ce qu'il faut savoir, c'est que l'esplanade ne se remplit pas tout seul. Ce qu'on a dit et ce qu'on a signé avec King Alasko, on l'a respecté. Aujourd'hui, je suis très content, parce qu'au moins il n'a pas dit, je n'ai jamais reçu mon argent, je suis très content. Pour la voiture, ce sont des faits divers et cela n'est écrit nulle part... ».

 

Relatif à la signature et la durée du contrat, Skandal, précise, qu'il a été signé le 23 avril 2020 à Conakry en deux exemplaires et, qu'il s'agit d'une exclusivité de production, établie pour une durée de huit (8) ans, avec un résultat de trois (3) albums.

 

Et de poursuivre : « Il y a beaucoup de choses, qui ont été dites et qui ne sont pas vraies, c'est archi-faux. Donc, j'en appelle à la conscience professionnelle de chacun et du peuple guinéen. Souvent, quand on dit les choses sur les réseaux sociaux, essayer d'avoir toutes les versions... »

 

 

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