Salec

C’est parti pour l’acte IV du Salon de la lecture (Salec). Du 19 au 24 février, le Chapiteau By-Issa, abritera cette édition placée sous le thème : "Changement climatique et protection de l'environnement, opportunité ou menace pour l'Afrique ? ". Cette année, les pays invités d’honneur sont : Le Sénégal, la Côte d'Ivoire, le Mali et le Rwanda. Le Salec s’inscrit dans le cadre de la promotion de la lecture et de l'excellence en milieu scolaire et universitaire.

 

Le lundi 19 février, la cérémonie de lancement a eu lieu dans un chapiteau plein à craquer devant des centaines de jeunes élèves venus soutenir leurs établissements respectifs dans la compétition scolaire. Des ministres, secrétaires généraux, Chefs de cabinet, Directeurs et plusieurs autres invités de marque et sponsors ont répondu à l’appel de la structure ‘’Kadiak-Communication’’, pour l’occasion. La commissaire générale du Salec Kadiatou Kaba a été élevée au rang d’Ambassadrice par le ministère de l’Environnement.


« Chaque Année, le Salec s'intéresse à un thème bien défini pour éclairer la lanterne des citoyens sur le sujet. Cette fois-ci, le choix est tombé sur la question de changement climatique, opportunité où menace pour la paix en Afrique. Le changement climatique est le constat, du fait de l'augmentation de la température moyenne de la terre sur de longues périodes. Cette élévation est aussi appelée dérèglement climatique. L’avenir d'une planète, notre survie sur la terre face à toutes les agressions contre la nature et l'action des hommes sur notre écosystème constitue notre plus grande préoccupation de nos jours (…) il était indispensable pour le Comité d'organisation du Salec de prendre la problématique à bras-le-corps en vue de sensibiliser un maximum de citoyens, sur les conséquences liées à ce phénomène », a déclaré Kadiatou Kaba.

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La lecture véritable outil contre l’ignorance


Président de l’Association des écrivains de Guinée, Facely 2 Mara a rappelé que « le livre nous aide à éviter la sédentarisation intellectuelle. C'est l'une des plus grosses maladies. Le livre nous aide à éviter la médiocrité sociale, le livre libère. Donc quiconque lit, c'est sûr et certain qu'il voyagera, quiconque lit sache l'obscurantisme, quiconque lit poursuit son développement personnel, quiconque lit est libre… ».


Pour le ministre de l’Enseignement pré-universitaire et de l’Alphabétisation, Guillaume Hawing, « Si tu ne t'adonnes pas à la lecture, tu ne peux pas comprendre, et si tu ne comprends pas, tu ne peux pas résoudre les problèmes ». S’adressant aux élèves, il déclare : « Je vous invite à la lecture. Celui qui vous parle n'est pas seulement qu'un homme de chiffre non, interroger Google vous saurez Guillaume a écrit un livre qu'il a écrit. Ça veut dire que ce n'est pas parce qu’on est un homme de chiffre qu'il faut se départir de la lecture. La lecture est au centre de tout. Un élève qui ne lit pas un élève qui n'apprend pas ses leçons, croyez-moi que cet élève est voué à l'échec…».


Jusqu’au 24 février, le Salon de la lecture prendra en otage le chapiteau By-Issa, avec une quarantaine de stands, des compétitions, débats sur la question climatique.

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