La Guinée est un pays au riche patrimoine culturel. A travers cet acquis, le pays a réussi à écrire son nom en lettres capitales dans plusieurs milieux culturels du monde. Notamment à travers ses hommes de Culture et ses ensembles instrumentaux, mais aussi les Ballets africains et Djoliba pour ne citer que ceux-là.

 

 

Mais aujourd’hui, le besoin est sans cesse croissant pour le pays de se doter d’instruments musicaux - ne serait-ce que - pour sonoriser les événements d’envergure nationale comme la Fête de l’indépendance.

 

Le directeur national de la Culture a été interpellé sur la question mercredi 28 juin 2017 à Conakry. Et dans un franc-parler qui lui est familier, Jean Baptiste Williams n’est pas passé du dos de la cuillère avant de couper court.

 

 « Ne serait-ce que pour une question de souveraineté, le pays doit se doter d’instruments de sonorisation. Mais pour le moment, privilégions les priorités », a-t-il indiqué sans préciser la nature de ces priorités. L’industrie culturelle étant libérale, Jeannot Williams a déclaré laisser ce secteur pour le moment aux promoteurs privés en attendant.

 

Par Mady Bangoura

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