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Antonio - Isto - Bantama

Antonio - Isto - BantamaIls sont nombreux  parmi les artistes et promoteurs culturels qui font entendre leur cri de cœur!  Rattaché au département des sports, la culture guinéenne

 

Ils sont nombreux  parmi les artistes et promoteurs culturels qui font entendre leur cri de cœur!  Rattaché au département des sports, la culture guinéenne est  en berne depuis un bon moment. Une situation qui a empiré depuis le lancement officiel de la 32ème édition de coupe d’Afrique des nations.

 

Le président guinéen Alpha Condé, investi le 14 décembre 2015 pour un 2ème quinquennat, procède à un remaniement de son gouvernement. En janvier 2016, par un décret présidentiel le ministère de la culture et du patrimoine historique a été rattaché à celui des sports sous le règne de l’ex ministre  Siaka Barry et Isto Keira comme Secrétaire générale.

 

 

Durant ses 18 mois à la tête de ce département, un envol de la culture guinéenne s’est fait remarquer à travers le festival national des arts et de la culture (FENAC), le  replacement de la Quinzaine artistique régionale, l’émergence des artistes guinéens à l’international, la tenue des spectacles géants à Conakry...

 

Depuis le 23 Aout 2018 date à laquelle Bantama Sow a remplacé Siaka Barry, étant plus  politique que culturel, "Bantama aurait de nouveau fait replongé la culture dans son sommeil traditionnel''. Confie un artiste. Pendant ce temps, le sport, précisément le football fait son expansion avec le soutien de tous les membres du gouvernement et sociétés de la place.

 

« Plus 62 milliards investit dans le football.. »

 

Selon un récent article publié par le site Guineenews.org, le ministère de la culture des sports et du patrimoine historique aurait investi plus de 62 milliards GNF dans le domaine footballistique y compris les 70 millions qui seront accordés à chaque joueur si le Syli national se qualifie en finale.

 

Des chiffres mirobolants qui n’ont pas tardé à faire réagir les hommes de culture, comme Tidiane Soumah « En 60 ans, la culture 224 n'a jamais connu un réel financement. Pourquoi ? » S’indigne  le promoteur culturel.

 

Pendant ce temps, la plupart des acteurs culturels s’alignent derrière le football et à sa gloire. On peut citer le plus influant du milieu, Fodeba Isto keira, secrétaire générale du département de la culture et des sports, depuis le 21 juin réside en Egypte comme président de la délégation sportive avec l’opérateur culturel Ibn Abdallah Oularé ‘’Beni’’, qui aussi depuis un bon moment se retrouve dans l’ombre.

 

 

Sans compter les artistes, qui aussi dans à leurs tours, focalisent leurs musiques sur le Syli national, dans l’espoir de se faire remarquer à travers. Entre autre Sekouba Bambino, Banlieuz’art, Instinct Killers, Azaya... et même le troisième label du pays MLP de Degg J Force 3 en fait affaire.

 

« La culture, un vecteur de promotion »

 

Parlant de la culture,  ce secteur  devrait pourtant être le mieux promu  vu ce qu’elle a apporté à la Guinée comme prestiges, honneurs, et distinctions à l’échelle international... depuis l’avènement de la première république. Avec notamment les Ballets africains, les Ballets Djoliba, les ensembles instrumentaux de Guinée, entre autres... des groupes qui ont  conquis le cœur des grands hommes à travers le monde.

 

 

Des jeunes artistes et intellectuels guinéens se sont aussi  fait remarquer. Rien qu’en 2016, Hakim Bah, écrivain de 29 ans, a remporté la troisième édition du prix RFI Théâtre avec sa pièce Convulsions. - En novembre, le chanteur Soul Bang’s, 24 ans  a remporté le prix Découvertes RFI Kandia Kora, 27 ans arrivé troisième. - Mi-décembre, la première saison de l’émission de télévision panafricaine L’Afrique a un incroyable talent s’est conclue par la victoire des Frères Sylla, un duo d’acrobates guinéens. Dans l’année 2017, en juillet à Abidjan, le conteur Petit Tonton remporte la médaille d’argent aux 8èmes Jeux de la Francophonie. Ils sont nombreux !

 

Au début de l’ère Sékou Touré, les artistes guinéens parvenaient à faire  des tournées dans le monde entier se faisaient accompagnés par l’état et drainaient pas mal de capitaux dans le pays, comme les recettes du mythique ‘’Ballet Africains’’, avec lesquels on payait les fonctionnaires guinéens.

 

« Pourquoi pas ceux de nos jours ? » une question dont beaucoup parmi eux se posent aussi. Alors que « Je veux rendre la culture au peuple comme », a été l’une des phrase les plus célèbre du Président Condé.  A méditer... !

 

 

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