Nous vous l'annoncions dans nos précédentes publications que l'enfant prodige du reggae guinéen et le PDG des productions Tidiane world music ne fument plus le même calumet. Notamment avec l'attache du morceau qui dans lequel Takana Zion exprime son indignation face au comportement de Tidiane Soumah.

 

Ce clash, le reegaeman Zion l'assume bel et bien. « Parce que, dit-il, tu ne peux pas te faire appeler acteur culturel quand ton objectif, c'est de rabaisser les artistes guinéens en amenant d'autres artistes de l'extérieur », recadre l'artiste qui se dit n'avoir rien contre ses confrères artistes d'ailleurs.

 

 

« Je n'ai rien contre les artistes de l'extérieur qui viennent donner la force ici. Parce que moi-même, j'en ai amené beaucoup. Et aussi, je suis invité dans d'autres pays pour aller jouer de la musique », enseigne-t-il sur la radio Espace FM ce mardi 2 mai 2017.

 

Alors, qu'est qui fâche Takana dans cette attitude de Tidiane Soumah ? Pour Zion, la manière de faire de l'opérateur culturel ne sied pas à la matière. Puisque de l'avis de Mohamed Mouctar Soumah, quand on amène des artistes étrangers, c'est généralement dans un cadre de coopérer avec d'autres artistes qui sont sur place, que ça soit Takana, que ça soit Elie, que ça soit Banlieuz'Art, Soul Bang's ou d'autres artistes, pour les mettre au top, et de mettre au devant cet échange interculturel entre les différents pays.

 

« Mais si c'est pour les amener, vous montrer qu'ils travaillent plus que vous, et qu'on les paie 80.000 euros, et dire que les artistes guinéens ne créent pas, ça, c'est des conneries. On ne peut pas accuser aujourd'hui nos artistes de manque de créativité. Il faut mettre des bases pour que les enfants apprennent à jouer la musique. Il faut créer de véritables structures autour des artistes pour les propulser », énumère Zion en guise de pistes de solutions pour booster les artistes guinéens.

 

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