La Guinée franchit une nouvelle étape dans la modernisation de son système pénitentiaire. Mercredi 13 août, le pays a adopté officiellement le dispositif de surveillance électronique par bracelet.
La cérémonie de signature du contrat, qui s’est tenue au Palais de la Colombe, a réuni plusieurs membres du gouvernement. Le Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Yaya Kaïraba Kaba, a conduit ce projet en collaboration avec la société spécialisée CCDOC.
Ce nouvel outil permettra d’assurer un suivi à distance de certaines personnes condamnées ou en attente de jugement, dans le but de désengorger les établissements pénitentiaires tout en garantissant la sécurité publique. Il s’inscrit dans une double logique : renforcer l’efficacité de la justice et promouvoir des mesures plus humaines que l’incarcération systématique.
Avec cette innovation, la Guinée rejoint le cercle restreint des pays africains ayant opté pour la surveillance électronique, ouvrant ainsi la voie à une transformation en profondeur de sa politique pénitentiaire.
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