Le reggae man guinéen Takana Zion, ayant l’objectif d’obtenir un disque d’or, à travers son album "Human Supremacy", sortie le 4 juin passé, continue sa stratégie de communication. Dans ce contexte, l’artiste a accordé une interview au média mixcloud.com, dans son émission "Chilling Sofa".

 

 

Lors de cet échange, Mangana est revenu sur ses motivations à faire de cet album, un disque d’or pour la jeunesse de son pays. Répondant à la question de l’animatrice de l’émission à savoir : « L'objectif était de faire de cet album un disque d'or, quelle a été la stratégie et comment ça se passe en Guinée pour un artiste qui a sorti un album et qui souhaite se faire connaître à l'heure actuelle ? »

 

Takana Zion, précise que : « Avec toute modestie à part, je ne souhaite pas me faire connaître. Et même si la France ne reconnaît pas cela, ma musique est écoutée au-delà de la France, c‘est-à-dire en Chine, en Argentine, en Amérique du Sud, il y a des gens qui imitent mes chansons. Mais notre devoir est de rester humble, et de rester ce que nous sommes, tout en se remettant en cause pour avoir la capacité de se surpasser, et d’être de meilleures personnes que nous étions hier. »

 

« Les jeunes, ils nous ont accompagnés dans notre carrière, et leurs souhaits maximum, malgré tout ce qui se passe en Guinée, socialement, culturellement, politiquement… Ils souhaiteraient que Takana Zion ait un disque d’Or. Parce que personne n’arrive à comprend, qu’en Afrique, le fait qu’il y a le Sénégal qui est un très beau et pays et la Côte d’ivoire et tous les pays de l’Afrique de l’Ouest qui ont de grandes stars de grandes vedettes… Ce n’est pas parce qu’ils sont plus intelligents ou plus forts que nous. C’est parce qu’il on peut être plus d’opportunités à travailler avec le monde extérieur que la Guinée (…) et la Guinée me veut comme leur porte-drapeau pour représenter leur culture, je ne peux pas me permettre, ou me rabaisser pour courir après la gloire. »

 

Un peu plus loin, l’auteur de l’album « Rasta Government », rappelle que la musique guinéenne a besoin de forte industrie pour pouvoir occuper la place qui lui est due dans la sois région.

 

« J’ai mes yeux ouverts et mes oreilles bien tendues. Je suis allé en Sénégal, j’ai vu beaucoup d’artistes, c’est comme en Côte d'Ivoire, je ne vois vraiment rien d’exceptionnel par rapport à ce qui se passe en Guinée. Au contraire, nous avons bien plus de talent que les jeunes venants des différends contrés, toute modestie à part… Mais nous n’avons pas de soutien, de plateforme sur lesquelles nous exposer... »

 

Découvrez l’intégralité de l’interview à travers ce lien : https://bit.ly/3E1UJ2p

 

 

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