Après sa dernière sortie du 24 mars, le président du PGSD, Elie Kamano dans la soirée de ce dimanche, démissionne du FNDC et de la plateforme de l’opposition.

 

 

L’ancien reggeaman guinéen, présentement engagé dans la politique réagit dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux, sur la gestion des crises et des manifestations du FNDC et de l’opposition. Dans ce fort message adressé au peuple de Guinée, Elie Kamano, s’indigne du comportement des leaders politiques de l’opposition et du FNDC qui conduits aux tueries lors des manifestations, initier par eux. Lisez ci-dessous.

 

« Guinéens et guinéennes, chers Compatriotes
Je m’adresse encore à vous pour vous livrer ma vérité. Ceux qu’on a cru être un combat noble, sincère et loin de tout égaux surdimensionnée, afin de conduire notre pays vers une libération total en préservant les valeurs cardinales de notre jeune démocratie chèrement acquise. »

 

« Ma résilience n’a certes pas d’égal, mais je ne suis ni un dépotoir ni un mouchoir. Je ne cherche ni à sacrifier des vies ou à désavouer le leadership de mes petits frères ou de mes ainés. Je ne cherche non plus à me la Pete ou à me la couler douce dans une bourgeoisie révolutionnaire ou dans une opposition bourgeoise. Je cherche une voix, pas la mienne, mais celle de notre peuple. Je le fais pour le mériter et être digne du Panthéon et surtout être digne de notre histoire commune. »

 

« Dites-moi que j’ai un seul jour, du régime du feu Général Lansana Conté, jusqu’à celui-là, à travers ma musique, mes sorties médiatiques et mon combat citoyens, soutenue une dictature au détriment de la démocratie dans ce pays. Si le panthéon est réservé à ceux qui se privent du luxe et du privilège individuel qu’offre, les injustices et les inégalités de la société, personne ne m’empêchera d’y entrer. »

 

 

« Chers Compatriotes.
On ne peut vouloir du miel et avoir peur d’affronter les abeilles, on ne peut pas chasser le lionceau et avoir peur du lion. Je me sens trahi, et le peuple dans son silence et sa résignation se sent aussi trahi, par des leaders qui ont certes beaucoup d’expérience politique, mais peut de volonté patriotique pour affronter, les gaz lacrymogènes et les qui effleures les enfants d’autrui. »

 

« Depuis la nuit du 22 mars, mon sommeil est perturbé par ce que je culpabilise, j’ai l’impression d’avoir été exploité dans mon innocence et mon attachement aux valeurs que je défends depuis des lustres. Ni les stratégies cousu et conçu à mon insu, ni le fait de me refuser délibérément et publiquement la parole, pendant que la foule scandait mon nom lors de la manifestation du 10 décembre sur l’esplanade du stade.
Ni ma non-implication dans toutes ressources du FNDC
 mon amené à quitter le n’arrive, parce que je croyais en la sincérité de la lutte et aux sacrifices que chacun devait faire, pour aboutir à un résultat satisfaisant pour notre peuple. »

 

« Je suis jeune et leader d’un partie politique, mais par conviction, fidélité et solidarité a notre cause, Jai refuser d’aller à ces élections législatifs, en demandant à tous nos militants, partisans et sympathisant, de s’abstenir et de rester chez eux. Par solidarité et fidélité à ce combat, j’ai passé 15 jours à la maison centrale et 15 jours dans les prisons de Guékédou et de N’zérékoré. »

 

« J’étais loin d’imaginer mes chers compatriotes que le 22 mars, nos leaders, ce serait livré à envoyés sur les différentes plateformes de l’opposition et du FNDC, des images des personnes lâchement tuer pour la défense de notre constitution, pendant qu’ils étaient tous cloués derrière leur téléphones. »

 

 

« Ma fibre patriotique m’ayant parlé, j’ai envoyé des messages sur la plateforme de l’opposition politique qui sont resté sans réponse et dont voici le contenue. »

 

« Il est 16 h, le peuple aimerais entendre ou voir ses leaders dehors pour l’accompagner. Je peux savoir ce qu’on attend pour poser ne serait-ce qu’un seul acte au compte de la journée d’aujourd’hui. Les gens commencent déjà à fustiger le silence et l’absence des leaders sur les terrains. On ne peut envoyer les enfants d’autrui résisté pendant qu’on est loin d’eux. Le boycott oui, mais il y a des morts et nous nous sommes chez nous. Personne n’osera tirer sur nous les leaders en nous voyants dans les rues aux côtés du peuple, voilà pourquoi il faut y aller. Si jamais une balle touche un seul leader, ils seront cuits à jamais. Il faut sortir de la bureaucratie et de la victimisation, car on ne peut pas continuer à brandir les images des blesser et des morts comme si on gagnait un trophée avec. Aucun leader ne doit rester chez lui, soit, on nous arrête ensemble, on nous tue ensemble ou on libère la Guinée ensemble ou le peuple nous considère comme des lâches.

 

« Chers Compatriotes,
Devant cet appel patriotique, aucun opposant n’a daigné répondre par l’affirmatif. Le FNDC
 et les leaders des grands partis politiques se sont plutôt contenter défaire une déclaration et des rencontres auxquelles je n’ai pas été convié. J’ai fini par réaliser que nous sommes dans un cercle vicieux qui vise à sacrifier nos concitoyens comme à N’zérékoré. »

 

« Le 22 mars était pour moi l’occasion ou jamais de gagner le combat s’ils avaient accepté de prendre en compte mes propositions au sein de la plateforme. Je ne participerais plus à une révolution qui consiste à envoyer le peuple à la boucherie, pendant que les leaders se cachent derrière leur confort. »

 

« Je démissionne du FNDC et de la plateforme de l’opposition, et je reprends mon destin en main dans le souci d’aider mon peuple à connaître la vérité. Je compatie aux douleurs du peuple et de nos mamans dont les enfants ont été lâchement arrachées à leur affection. Je remercie la jeunesse pour son courage et sa détermination accepté l’arbitraire. Que Dieu protège notre pays de cette pandémie qui frappe l'humanité de plein fouet
Elie Kamano président du PGSD, je vous remercie. » 

 

 

Youssef Haidara

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