En marge du lancement du FEMUA 2025 à Abidjan, le ministre guinéen de la Culture, Moussa Moïse Sylla, a exposé la nouvelle vision culturelle de la Guinée. Une stratégie ambitieuse, initiée depuis 2021, qui fait de la culture un moteur de développement social, économique et territorial.
Au-delà du folklore et de la mémoire, la Guinée fait désormais de la culture un pilier de son développement. C’est le message fort qu’a porté le ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, Moussa Moïse Sylla, mardi 15 avril à Abidjan, lors du lancement du FEMUA 2025. Une prise de parole marquante, dans laquelle il a exposé les fondements de la refondation culturelle engagée depuis le 5 septembre 2021, sous l’impulsion du président Mamadi Doumbouya.
L’ambition affichée ? Replacer la culture au cœur du projet national, non comme un simple héritage, mais comme une force vive, féconde et tournée vers l’avenir. "Il ne s’agit plus de concevoir la culture comme un souvenir figé d’un passé glorieux", a insisté le ministre, "mais comme une force motrice porteuse de cohésion, d’innovation et de progrès".
Cette vision se traduit déjà par des réformes concrètes. Parmi elles, la valorisation du patrimoine culturel, la professionnalisation des chaînes de valeur artistiques, ou encore la modernisation du système de gestion des droits d’auteur. L’adoption récente d’une loi sur la copie privée, la création d’un fonds de soutien à la création artistique et la mise en place prochaine d’un organe dédié aux industries culturelles et créatives, témoignent d’une volonté structurante.
À travers cette dynamique, la Guinée s’engage à faire de la culture non plus un simple secteur d’animation, mais un vecteur stratégique de développement humain, économique et territorial. Une vision ambitieuse, portée avec conviction sur la scène panafricaine.
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