En marge du lancement officiel de la Fondation HASNA portée par Tiguidanké Bérété, Miss Guinée 2025, le ministre de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, Moussa Moïse Sylla, a profité de sa prise de parole pour livrer une réflexion engagée sur l’impact du concours Miss Guinée, tout en appelant à une implication accrue des acteurs privés.
Selon lui, au-delà de la symbolique de la couronne, le concours Miss Guinée est un levier stratégique majeur pour la promotion de l’image du pays à l’échelle internationale.
« La compétition Miss Guinée a cette force de donner de la visibilité à notre pays, sur un plan beaucoup plus positif, pour dire qu’ici, il y a aussi des choses qui marchent. C’est une vitrine d’une puissance extraordinaire. »
Pour le ministre, ce concours va bien au-delà du divertissement :
« Il n’y a pas que des filles qui défilent : c’est aussi la Guinée qui se donne lorsque ces compétitions sont organisées. »
Moussa Moïse Sylla estime que Miss Guinée s’inscrit dans une dynamique de soft power culturel, capable de contribuer activement à la stratégie nationale de rayonnement.
« D’autres pays, pas loin de nous, utilisent la puissance de cette vitrine pour vendre leur destination. Et c’est exactement ce que nous ambitionnons de réussir avec la compétition Miss Guinée. »
Il souligne qu’il ne s’agit pas simplement d’un concours annuel, mais d’un outil structurant adossé à une vision nationale :
« Il ne s’agit pas simplement de concours et de couronnes. Il y a derrière cela une véritable volonté politique, une vision portée par la Nouvelle Guinée. Et aujourd’hui, c’est le monde entier qui s’intéresse à notre concours Miss Guinée. »
Dans un second temps, le ministre a lancé un appel clair au secteur privé pour renforcer son soutien :
« Et tout cela démontre que nous devons beaucoup plus nous engager à faire en sorte que notre compétition Miss Guinée puisse grandir et aller au-delà de la dimension qu’elle a atteinte aujourd’hui. Cela m’amène à inviter le secteur privé à s’investir dans l’accompagnement. »
Il prend exemple sur d’autres pays de la sous-région qui ont su mobiliser leurs entreprises autour d’événements similaires :
« Certains le font déjà. Je ne veux pas citer de pays, mais tout près de nous, ils ont quasiment réussi à doubler la liste des investisseurs privés qui interviennent dans l’accompagnement financier et technique de leur compétition nationale. Et ce que cela produit, c’est visible immédiatement sur la destination de ce pays, en termes d’image et de rayonnement. »
En insistant sur l’intérêt mutuel d’un tel engagement, il conclut sur une vision claire : faire de Miss Guinée un véritable outil de diplomatie culturelle, un vecteur de visibilité, de fierté et d’attractivité pour la Guinée.
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