En participant à la cérémonie d'ouverture de la 2ᵉ édition de la Nuit du Cirque, jeudi soir à Conakry, l’Ambassadeur du Royaume du Maroc, Son Excellence Issam Taïeb, a livré un discours marqué par une admiration assumée pour la scène circassienne guinéenne et par une volonté claire : inscrire l’alliance culturelle entre les deux pays dans une dynamique durable.
Devant artistes, institutions et partenaires, le diplomate a salué « la créativité, l’audace et l’effervescence artistique » qui caractérisent aujourd’hui le Maroc, représenté cette année comme pays invité d’honneur. Il a notamment mis en lumière la présence à Conakry de la troupe Colo-Colo, intégrée à la programmation de l’événement.
Mais c’est vers la Guinée que l’Ambassadeur a dirigé l’essentiel de son hommage. Il a décrit un cirque devenu ici « une véritable école d’inclusion, de transmission et d’espoir », porté depuis un quart de siècle par le travail pionnier de Circus Baobab. M. Taïeb a rappelé le rôle majeur de la compagnie dans la formation de jeunes talents et son rayonnement au-delà des frontières, récemment illustré à Moribaya et lors du sommet Transform Africa.
Le diplomate a également évoqué la dimension continentale de la Nuit du Cirque, qu’il voit comme un espace de dialogue et de mobilité artistique. Il s’est réjoui des collaborations croissantes entre Circus Baobab et l’École Nationale de Cirque du Maroc, inscrites dans le cadre du futur Centre d’Excellence des Arts du Cirque de Guinée, un projet structurant appelé à renforcer la coopération culturelle entre les deux nations.
S’appuyant sur la vision du Roi Mohammed VI et celle du président Mamadi Doumbouya, il a souligné l’importance d’une coopération Sud-Sud centrée sur la jeunesse, le développement par les arts et le rôle stratégique de la culture dans la transformation du continent.
M. Taïeb a enfin salué l’engagement des autorités guinéennes, notamment la Ministre de l’Enseignement Technique Aminata Kaba et le Ministre de la Culture Moussa Moïssila, dont il a reconnu l’appui décisif au développement des arts du cirque. Il a résumé l’esprit de la soirée en une formule simple : « L’Afrique crée et l’Afrique innove. »
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