Le rappeur est toujours en garde-à-vue. Arrêté hier de façon assez violente, Ademo du groupe PNL est en garde-à-vue. On connaît maintenant les raisons de son arrestation. Il a été interpellé pour usage de stupéfiants, outrage et rébellion.
Les images qui ont été diffusées hier sur Twitter par des témoins de l'arrestation d'Ademo ne laissent aucune place au doute, l'interpellation du rappeur membre du groupe PNL a été violente et ne n'est pas faite dans la facilité malgré les nombreuses réactions des fans présents.
On sait maintenant que la scène s'est déroulée dans le 14e arrondissement de Paris, plus précisément à Alésia et ce que l'on reproche à Ademo : usage de stupéfiants, outrage et rébellion selon les informations de l'Agence France Presse qui a pu interroger une source policière. Le rappeur de PNL a ensuite placé en garde à vue au commissariat du 14e.
Sur de nombreuses vidéos que l'on peut voir sur les réseaux sociaux, notamment sur Twitter qui ont fleuri en fin d'après-midi ce samedi 5 septembre, on peut voir les images de l'arrestation musclée du rappeur originaire de la cité des Tarterêts, à Corbeil-Essonnes. Ademo est notamment plaqué au sol puis menotté par au moins trois agents des forces de l'ordre. Cette violence était-elle utile ? En effet sur l'une des vidéos, on entend distinctement Ademo dire : "Je n'ai rien sur moi" et "Je me laisse faire, pourquoi tu forces ?"
L'arrestation a aussi provoqué un attroupement de fans venus prendre la défense de leur idole et les réactions que l'on peut voir ou entendre sur les réseaux sociaux sont très nombreuses surtout devant la violence des images.
« Oh l'équipe partagez il s'est fait masser devant son pti garçon et sa femme ????????#Ademo pic.twitter.com/AZebM1yNob
— Rico ???????????? (@arielchn) September 5, 2020 »
Un témoin de la scène, interrogé par Le Parisien raconte :
« Au début, les policiers lui ont parlé de drogue, on ne comprenait rien, ils criaient, ils s’insultaient. Et après, il a commencé à se défendre, il les insultait un peu car il y en avait un qui ne portait pas de masque. Ils ont commencé à en venir aux mains. Les policiers ont commencé à le toucher, à le tenir par le bras. Il s’est fait plaquer à terre. Il se défendait, il a commencé à crier, il a arrêté de parler car il se faisait étrangler. »
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