La star nigériane de l’afrobeat Burna Boy est actuellement lynchée par les afro américains pour une critique du chanteur qu’ils n’ont pas du tout gobée. S’exprimant sur un média américain sur la situation des américains d’origine étrangères (sino américains, Franco américains, Russo américains…), l’artiste a déclaré qu’ils (ces types d’américains) se faisaient respecter parce qu’ils n’avaient jamais oublié leurs origines.

 

De fait, selon Burna Boy, un sino américain, même s’il appartient à une génération lointaine de ses descendants, ne coupait jamais les liens avec ses vraies origines ; dans les moindres détails, il pouvait restituer l’histoire de sa famille, ils sont une base, ce qui n’est pas le cas pour les afro américains qui n’ont pas du tout le sens de leur identité d’origine.

 

Explicitant la pensée du chanteur nigérian, Zack Mwekassa a déploré que pour le nigérian, les afro américains devraient avoir plus de connexion avec leur terre d’origine : ‘’…venez en Afrique, venez reconquérir l’Afrique Dans vos cœurs pour que nous soyons unis afin que nous avancions, pour que nous soyons une vraie communauté…’’

 

Ce qui était pourtant une belle contribution à la quête identitaire chez les afro américains ne leur plaira pas du tout. Et depuis lors, Burna Boy est victime d’une sorte de Fatwa. Sans toutefois attaquer pour beaucoup d’entre eux son argumentaire, c’est plutôt la musique de l’artiste qui est visée. Selon les américains, Burna Boy ‘’copie leur musique’’ et s’arroge le droit de leur faire la morale.

 

Le débat est si virulent que certains américains remettent en cause la thèse selon laquelle les noirs américains seraient les descendants d’esclaves capturés en Afrique il y a trois siècles. Ils estiment que des noirs étaient déjà aux Amériques avant l’arrivée de Christophe Colomb.

 

Avec abidjanshow.com

 

 

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