Lors d’un Conseil des ministres lundi, le gouvernement a donné le feu vert à la production et à l’exportation de la plante dans le but d’une commercialisation pour un usage thérapeutique. Le Rwanda compte ainsi se tailler une part de ce marché évalué à des dizaines de milliards de dollars au niveau mondial.

 

 

Bientôt des champs de cannabis pousseront sur les collines rwandaises… Le compte rendu du Conseil des ministres qui a eu lieu lundi évoquait seulement la « production de plantes à usage thérapeutique à forte valeur économique », mais dans une interview à la télévision nationale mardi, le ministre de la Santé Daniel Ngamije a levé le doute :

 

« La production de cannabis sera encadrée par des mesures strictes dans des zones dédiées et les fermiers devront avoir une autorisation spéciale », a-t-il précisé.

 

Le Rwanda souhaite avoir sa part du marché mondial de cannabis, qui représente plusieurs dizaines de milliards de dollars. Toutefois, le ministre a insisté sur un point : les récoltes seront entièrement exportées et vendues à l’industrie pharmaceutique tandis que la consommation dans le pays, elle, reste illégale et sévèrement punie.

 

L'or vert

 

Pour le Rwanda, c’est une nouvelle stratégie visant à réduire son déficit commercial et à créer des emplois. Le gouvernement a annoncé avoir déjà commencé à discuter avec des investisseurs potentiels et vise principalement les marchés canadien, américain et européens, sans donner plus de précisions.

 

 

Sur le continent africain, en tout cas, le potentiel du cannabis séduit de plus en plus. Le Rwanda rejoint ainsi le Lesotho, le Zimbabwe, ou encore l’Ouganda qui ont déjà légalisé la production de ce nouvel or vert.

 

Source : rfi.fr

 

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