Alors qu’il s’apprête à se produire à guichets fermés le 14 juin prochain à l’Olympia de Paris, Takana Zion a récemment fait une déclaration forte sur l’étendue de sa carrière musicale. Invité dans l’émission Légendes Urbaines animée par Juliette Fievet sur RFI, l’artiste guinéen a partagé des chiffres impressionnants sur sa discographie.
« Dans les différents sons qu'on a eu à délivrer en Guinée, on est arrivé jusqu’à 1300 et quelques morceaux, y compris les albums reggae », a-t-il révélé, soulignant la richesse et la diversité de son parcours.
Réputé pour ses messages conscients et son engagement en faveur de la paix et des droits humains, Takana Zion n’a jamais voulu se cantonner à un seul style.
« À part d’être chanteur de reggae, on n’a jamais arrêté de faire du rap ou du dancehall. Moi, j’aime rester ouvert à la musique, ne pas faire la même chose tout le temps », a-t-il confié au micro de Juliette Fievet.
Cette polyvalence artistique s’inscrit dans une volonté plus profonde : celle de toucher les cœurs et les consciences. «
La musique a un réel impact sur les gens, positivement. Surtout quand il s’agit de reggae, avec le message qu’on délivre », a-t-il ajouté.
Il avoue d’ailleurs que certaines de ses anciennes chansons le surprennent encore lorsqu’il les entend dans la rue :
« Ça me parle, ça a un impact sur moi aussi. Ça me pousse à regarder encore plus loin, au plus profond de moi, et à changer ce qui ne va pas. »
En attendant son concert très attendu à l’Olympia, Takana Zion continue de représenter fièrement la culture guinéenne à l’international, porté par une œuvre musicale à la fois abondante, engagée et résolument intemporelle.
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