Africa DJ Pro a annoncé l’organisation du « DJ Battle Guinée », présenté comme le plus grand rendez-vous dédié aux DJs du pays. L’événement, qui se déroulera en plusieurs étapes, entend offrir aux participants un cadre professionnel mêlant formation, exposition et compétition.
Le programme s’articule autour de trois phases. La première est consacrée à un atelier de formation avancée en scratch et à l’utilisation d’outils d’intelligence artificielle appliqués au DJing. Cette session, animée par des formateurs venus de Côte d’Ivoire, sera accessible aux DJs remplissant les critères d’inscription et de sélection. La seconde phase s’étendra du 12 janvier au 12 février 2026, période durant laquelle se dérouleront les différentes preselections. L’ensemble mènera à la grande finale prévue le 27 mars 2026.
Le concours met en jeu un premier prix de 20 millions de francs guinéens, tandis que les deuxième et troisième lauréats se partageront une enveloppe de 10 millions. Initiateur du projet, Jean Claude Tapay explique avoir conçu ce programme avec la volonté de renforcer l’écosystème du DJing en Afrique.
« J’ai acquis la conviction que le métier de DJ représente un véritable avenir pour la jeunesse africaine. Aujourd’hui, je mets cette expertise au service d’une vision : construire un écosystème solide et innovant pour les DJs en Afrique. Je suis ici pour partager mon expérience avec vous », déclare-t-il.
Il précise que l’initiative débute par une formation technique afin d’offrir aux jeunes les bases nécessaires avant la compétition.
« L’objectif, avant de lancer la compétition, est de permettre au plus grand nombre de jeunes intéressés d’acquérir les bases nécessaires, un niveau minimal qui leur donnera la confiance de participer sereinement au concours. »
Selon lui, Africa DJ poursuit une mission claire : former, connecter et accompagner les DJs du continent à travers des conférences, des studios et des compétitions telles que DJ Battle Africa, co-produite avec Alain Production et TV5 Monde. Il souligne également l’importance de créer un espace dédié pour valoriser ces artistes souvent relégués au second plan.
« Ce salon est né d’un constat : le DJ est un artiste essentiel mais invisible. Il fait danser, il met en valeur les artistes locaux, il anime la vie culturelle. Pourtant, son métier n’est pas reconnu, ne dispose d’aucun cadre de formation et n’offre pas de perspectives structurées à des milliers de jeunes passionnés. »
Jean Claude Tapay affirme enfin que cette initiative dépasse les frontières nationales.
« En créant Africa DJ, mon objectif est de promouvoir le DJing en Afrique, pas seulement en Guinée. Si je suis ici aujourd’hui, c’est pour contribuer à une organisation qui se bat dans un contexte parfois dépourvu de moyens ou de soutien, mais qui œuvre pour les jeunes », conclut-il.
Jean Claude Tapay
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