Arrivé à la tête de la Guinée, après un coup d’Etat contre le président Alpha Condé, le Colonel Mamady Doumbouya, patron des Forces spéciales (GFS), est le centre d’intérêt, de bon nombre d’acteurs, qui ont dénoncé l’irrégularité et la dangerosité du 3e mandat forcé par l’ancien chef du gouvernement. Après diverses réactions, cette fois-ci, c’est le parolier de la musique urbaine Jack Woumpack, qui sort de l’ombre.

 

 

Dans le ballet des déclarations sur la toile, concernant ce putsch des Forces spéciales, le "Woyen Bouki", balance à son tour sur sa page du réseau social Facebook, son vison sur cet état de fait.

 

Après avoir glorifié Dieu, Jack Woumpack, revient sur le sens de ses avertissements dresser en faveur d’Alpha Condé, précédemment.

 

« Président Alpha Condé, au temps pour moi, citoyen Alpha Condé, je t’avais prévenu. Je t’avais dit que tu n’étais pas assis, mais plutôt accroupi. Je t’avais dit que tu étais sur mon passage, je ne pouvais pas passer sans te bousculer. Je t’avais parlé en sorcellerie (parabole), tu n’as pas saisi le sens. Mais la chose qui allait te bousculer, est sortie de l’ombre, Mamady Doumbouya le Robo-Cop. »

 

Puis, l’auteur du titre « Faté Fôrè », s’érige à nouveau en donneur de leçons, mais cette fois-ci en l’endroit du nouvel homme fort du pays.

 

« C’est une première dans toute l’Afrique, ou on fait chuter un président, et tout le monde se réjouit. Ce qui prouve, qu’il avait de la souffrance sous la pierre (3e mandat), et c’est cette pierre qui a été enlevée. »

 

« Mamady Doumbouya ne dort pas sous tes lauriers. C’est une grande responsabilité qui est tombée entre tes mains, tu es sur le terrain du sorcier, donc même si tu somnoles un peu, ils vont te manger. Un seul clignement des yeux, ils vont te manger, tu es sur une pente glissante, il faut que tu sois prudent. Je ne te donnerais pas de conseils, je sais que tu es préparé pour la circonstance, parce que tu as beaucoup de choses derrière toi. Ce pouvoir, je sais que tu l’emmènerais loin… »

 

 

D'une part, l’auteur du morceau « Laguineeka » rappel son opposition au 3e mandat de l'ex-président. Pour référence, il se considère comme l’auteur du slogan "Amoulanfé", et affirme être le premier jeune du pays à l’avoir scandé haut et fort.

 

« J’ai été le premier à dire ici le 3e mandat, "Amoulanfé", ce mot, c’est mon slogan, c’est moi qui l’ai créé. Et j’ai dit cela, depuis le 1er mandat d’Alpha Condé, mais on a tout, fait le FNDC est venu, tout le monde s’est heurté à lui… »

 

Pour genèse, il cite, les trois prises du pouvoir par l’armée, et espère que Mamady Doumbouya, fera mieux que ses prédécesseurs !

 

« C’est un troisième cas que nous vivons comme ça. À la mort de Sékou Touré, à l’arrivée de Lansana Conté, la Guinée aurait dû décoller, mais on n’a pas pu. Ils ont fatigué Conté, jusqu’à son décès. Ensuite, Dadais est arrivé, et nous n’avons pas pu évoluer non plus. Et pour cette troisième fois, c’est toi Mamady Doumbouya, qui nous vient. Sache que ce travail, tu ne peux le faire seul, nous sommes tous là pour t’aider… »

 

 

Dans son intervention, Jack Woumpack, n’oublie pas de justifier, les circonstances qui l’ont poussé à faire les éloges d’Alpha Condé, lors du concert de la chanteuse N'na Fanta ténu au Belvédère, ou il semblait regretter toutes ses critiques proférées à l'endroit de ce dernier.

 

« Dernièrement, j’ai même chanté pour Alpha Condé, soi-disant, qu’il est notre chef, c’est Dieu qui nous l’a envoyé. Je l’ai fait pour le glorifier, en espérant qu’il puisse libérer les prisonniers politiques, qui ont lutté contre son 3e mandat… »

 

Découvrez l’intégralité de la vidéo ci-dessous.

 

 

 

 

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