Les autorités guinéennes ont récemment retiré les agréments de trois médias privés influents : Djoma Média, Hadafo Médias, et Fim. Cette décision, largement perçue comme une attaque directe contre la liberté de la presse, a déclenché une vague de protestations parmi les citoyens, les journalistes et plusieurs personnalités publiques. Parmi eux, le chanteur de de reggae guinéen, Elie Kamano qui a vite réagit.

 

La réaction virulente d'Elie Kamano

 

Sur sa page Facebook, Elie Kamano, connu pour ses prises de position audacieuses et son engagement politique, n’a pas mâché ses mots. Il a sévèrement critiqué cette initiative gouvernementale, la qualifiant de signe de la dérive autoritaire du pays. « Ça y est, ils se préparent à nous envoyer tous en prison. Ils retirent les agréments des radios privées pour les empêcher d’exercer leur métier. C’est le paroxysme de la dictature, c’est abracadabrantesque, oh oui, c’est évident que quand la bêtise gouverne, l’intelligence devient un délit » a-t-il déclaré.

 

L’auteur du titre « Ali Baba et ses 40 voleurs » ne s’est pas contenté de dénoncer la situation ; il a également appelé à la résistance face à cette répression. « Préparez nos tombes, dégoupiller vos bombes, ou la dictature tombe, ou le peuple succombe. On n’est pas venu pour répéter l’histoire, on est venu pour réparer l’histoire », a-t-il ajouté, utilisant des mots forts pour galvaniser ses compatriotes et les inciter à se mobiliser contre ce qu'il considère être une tyrannie naissante.

 

Une vague de réactions

 

La réaction d'Elie Kamano n'est pas isolée. De nombreux citoyens et organes de presses ont également exprimé leur inquiétude et leur colère face à cette mesure. Ils craignent que la fermeture de ces médias ne soit qu'un prélude à d'autres restrictions des libertés fondamentales dans le pays.

 

 

 

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