Dans des différents communiqués rendus public hier jeudi, les principaux fournisseurs de réseau mobile et d’internet sur le territoire Guinéen ont annoncés une rupture de leurs services pour au moins 48 heures à partir de ce samedi expliquant une réparation sur le câble fibre-optique.

 

 

Des annonces qui ont suscité de vives réactions de la part de la population à quelques heures des élections couplées  (Législatives et referendum constitutionnel) qui, dénoncent une manipulation pure et simple du gouvernement pour empêcher la divulgation d’informations sensibles avant les votes.

 

Sur ce, le patron de l’association guinéenne de la presse en ligne (AGUIPEL) Amamadou Tham camara n’a pas manquer d’afficher toute son indignation sur cette déclaration :

 

« Nous avons accueilli cette nouvelle avec beaucoup de surprise, parce que l’internet est un moyen de travail pour nous. Donc, si on nous prive de notre principal outil de travail, ça veut dire qu’on nous empêche de travailler tout simplement. Qui plus est, il y a des événements politiques majeurs qui doivent se passer en Guinée (les élections législatives et le référendum constitution, contestés par l’opposition).

 

Nos lecteurs s’attendent à ce que nous leur fournissions des informations fraîches. Malheureusement, nous ne pouvons vraisemblablement pas rendre ce service-là, parce que l’Etat a décidé de façon unilatérale d’interrompre la fourniture du service internet. Donc, c’est un grand préjudice qu’on va nous causer.

 

On ne peut pas s’empêcher de dire quand même que la coïncidence est troublante. C’est comme si quelqu’un veut commettre un crime sans témoins », a déclaré le président de l’Association Guinéenne de la Presse En Ligne.

 

Pellel Bah

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