Notre rédaction (Gnakrylive), s’est fait le plaisir d’interroger certains de nos confrères journalistes exerçants plusieurs médias ; sur la gestion de l’instance faitière du footbll guinéen géré par Antonio Souaré. Depuis 2017, cette institution se fait toujours piéger soit à l’interne ou à l’externe, une situation qui décrédibilise la Fédération guinéenne de Football par bons nombres d’observateurs de ce sport roi en Guinée.

 

 

Pour notre confrère du média Conakrysports, Issiaka Toure « Le président s’est tiré une balle dans les pieds en… »

 

« Il est difficile de ressortir la grande différence entre les deux, si on se lance dans la comparaison. De 2017 à nos jours, ça fait juste trois ans. Alors, si l'actuelle fédération gérée par Antonio Souare peine à se stabiliser, c'est dire que l'équipe sortante n'a pas servi à grand grand-chose pour assurer la continuité dans le cadre de renforcement des capacités. Même si d'aucuns diront que les administrateurs ont été poussé à la sortie. Maintenant, il faut reconnaître que l'actuelle équipe s'est vu trop beau et même plus intelligente alors qu'en réalité elle était gérée par des gens à l'image de Souare qui n'avait une assez grande expérience. Il ne s'est essayé qu'avec la Ligue pro, pendant 2 ans pour croire qu'il était prêt à gérer une fédération sans des vrais connaisseurs. »

 

« Il s'est tiré une balle dans les pieds en éliminant progressivement les connaisseurs pour se faire entourer par d'autres dirigeants en dessous de ses rangs. Visiblement, c'est cette situation qu'il souhaitait, espérant qu'il allait s'en sortir. Bref, le casting de ses hommes à majorité incultes ne pouvait faire rêver les plus optimistes. Au-delà de ces conditions, un fait est apparent dans la gestion de l'équipe de Souare. »

 

« C’est peut-être maintenant, que les membres du comité exécutif sont écoutés dans les réunions et sont même concertés sur certaines questions. Avant, la communication était presque inexistante. On fait trop dans la rétention de l'information. Si la communication était transversale je suis convaincue qu'on allait éviter ces bourdes. En gros, au-delà de l'incompétence, le problème majeur de l'équipe d'Antonio Souare c'est le manque de communication pour mettre tous les membres au même niveau de compétences. »

 

 

Parlant des mêmes préoccupations Salématou Sylla de la RTG et du site Guinéenews, l’amateurisme est l’identité « demande l’institution de miser sur la compétence et la rigueur. »

 

« Franchement, il y'a eu des failles administratives le dossier des U17 en est un exemple palpable. Pour éviter ces genres de problèmes à l'avenir je crois qu'il faut miser sur la compétence, la rigueur pour une gestion processionnelle et efficace. »

 

« Dans le dossier des U17, la fédé a montré son amateurisme. Et puis, il y'a eu d'autres bavures dans ce dossier n'ont négligeable, le staff technique on retrouve un coach de licence C qui était en plus à sa 1ère expérience devant un autre de licence B en plus expérimenté qui a travaillé aux côtés de feu Hamidou à la CAN et au mondial en chili 2015. Récemment la fausse annonce sur les adversaires du syli alors que ces fédérations ne sont même pas informées. »

 

 

Idrissa Somparé l’administrateur général du site Guinéeactusports, sur la question de la gérance de l’administration pour lui, « elle a besoin d’expertise »

 

« C'est évident que Ibrahima Blasco a une longue expérience dans l'administration du football guinéen et un carnet d'adresse solide. Le départ d'une telle expertise est un manque à gagner. Évidemment les faits récents prouvent que l'instance dirigeante du football guinéen a enregistré quelques défaillances administratives. Mais vu que Blasco fait face à des exigences judiciaires c'est normal qu'il soit éloigné de la gestion courante. »

 

« C’est comme ça que ça se passe dans toutes les institutions sérieuses. Par contre c'est un secret de polichinelle que le football guinéen a encore besoin de son expertise. Il faut éviter de penser que la santé de l'administration du football est liée à un homme. Ça montre la faiblesse de l'instance. »

 

C’est le fruit de notre recherche au près des confrères.

 

Mohamed Max Camara

 

  • 0
  • 0
  • 0
  • 0
  • 0
  • 0