La scène de la Bieguip a vécu un moment chargé d’émotion ce samedi soir lorsque La Fouine, invité spécial de cette édition, a replongé le public guinéen dans une époque marquante de sa carrière : celle de la Team BS.
Alors que son show battait son plein, le rappeur français s’est arrêté quelques instants pour évoquer ce collectif mythique qui avait marqué toute une génération. « Les acolytes de la Team BS me manquent… », a-t-il confié devant un public conquis, avant de lancer l’un des titres phares du groupe moment aussitôt repris en chœur par l’esplanade.
Créée en 2014, Team BS (pour Banlieue Sale) réunissait La Fouine, Fababy, Sultan et Sindy, finaliste de Popstars la même année. Le projet était pensé comme un groupe à part entière, porteur d’un message d’unité, de fraternité et de résilience, dans la droite ligne de l’identité du label Banlieue Sale.
Le premier album, Team BS, rencontre un succès immédiat, porté par des titres comme "Case départ", "Team BS", ou encore "1, 2, 3". Le mélange de rap, de chant et de pop urbaine conquiert un public large et consolide l’image du collectif comme l’un des phénomènes musicaux de 2014.
Malgré l’engouement et la forte identité musicale, l’aventure s’interrompt rapidement. Des tensions internes, des divergences artistiques et des carrières individuelles en pleine ascension auront finalement eu raison du groupe. Aucun second album ne verra le jour, laissant derrière lui un catalogue aussi court qu’iconique.
En évoquant la Team BS sur la scène guinéenne, La Fouine a non seulement fait vibrer la fibre nostalgique de ses fans, mais il a aussi rappelé l’impact fort de ce projet dans la culture urbaine francophone.
Son hommage spontané, salué par les acclamations du public, montre à quel point le collectif demeure gravé dans les mémoires — même des années après sa dissolution.
La Bieguip aura ainsi permis un retour inattendu mais puissant d’un chapitre emblématique de la carrière de La Fouine, laissant espérer, pour certains fans, l’ombre d’un futur clin d’œil ou d’une possible reformation… même si rien ne l’indique pour l’instant.
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