La délégation guinéenne, attendue à Conakry après son élimination au CHAN en Ouganda, voit son retour compromis. Une compagnie émiratie, qui avait encaissé la totalité du paiement pour l’affrètement d’un vol spécial Dubaï–Kampala–Conakry, a brusquement imposé de nouvelles conditions : le départ ne pourra avoir lieu qu’à partir du 25 août, tout en refusant de rembourser les fonds déjà versés. Cette décision a provoqué indignation et incompréhension dans les milieux sportifs.
Pris de court, le ministère des Sports a relogé la délégation du Syli à Entebbe et mandaté SMC Voyages pour trouver une alternative. Des discussions sont en cours avec Ethiopian Airlines pour assurer un rapatriement dès ce samedi, tandis que des billets commerciaux sont déjà achetés pour évacuer les membres les plus fragiles. Le ministre des Sports, Bogola Haba, a tenu à rassurer : « Aucun souci de liquidité, l’État a payé toutes les charges », rejetant les accusations de mauvaise gestion.
SMC espère par ailleurs réutiliser l’avion déjà payé pour le prochain déplacement du Syli vers Casablanca en septembre. En coulisses, certains observateurs évoquent des arrière-pensées géopolitiques, notamment une possible riposte liée au retrait du permis minier de la société émiratie GAC par les autorités guinéennes. En attendant, joueurs et encadreurs guinéens demeurent bloqués à Entebbe, impatients de rentrer au pays.
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