Éliminée dès la phase de groupes du CHAN le 15 août, la délégation guinéenne (joueurs, encadreurs, supporters et journalistes) est restée bloquée en Ouganda pendant dix jours. Après plusieurs reports et une attente éprouvante à l’aéroport d’Entebbe,
elle a finalement décollé le 24 août au soir à bord d’un avion affrété spécialement, pour atterrir à Conakry dans la nuit du 25 août.
Ce retour tardif a mis en lumière les nombreuses difficultés rencontrées par le Syli local en Ouganda : élimination prématurée avec deux défaites et un nul, retrait du bus offert par la CAF, changement forcé d’hôtel et surtout des ratés dans l’organisation du rapatriement. La compagnie émiratie initialement sollicitée n’ayant pas honoré ses engagements, la délégation a dû patienter plusieurs jours dans des conditions précaires.
À Conakry, le ministre des Sports, Kéamou Bogola Haba, critiqué pour sa gestion de ce dossier, s’est dit soulagé du retour de plus de 200 compatriotes. Tout en imputant le retard à l’absence d’une flotte nationale et aux formalités administratives, il a assuré avoir travaillé à trouver une solution. Pendant que la polémique enfle encore autour de cette mésaventure, les autorités sportives se tournent désormais vers la préparation de l’équipe A, qui doit affronter la Somalie et l’Algérie début septembre dans les éliminatoires du Mondial 2026.
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