BGDA

Le 25 et 26 juillet, s'est déroulé à Conakry un atelier de formation sur le renforcement des capacités sur le droit d'auteur, la propriété littéraire et artistique en République de Guinée, pour des délégués préfectoraux et communaux de la lutte contre la piraterie. Pendant ces deux jours, ils ont été suffisamment outillés dans divers thèmes dont : le contenu du droit d'auteur, la titularité du droit d'auteur, la répartition et les affiliations en droit d'auteur et les atteintes aux droits d'auteur.

 

Parmi les participants à cet atelier, Lieutenant, Ouo-Ouo François Khémou de la brigade de lutte contre la piraterie. Il explique : « Cet atelier nous a permis d'être outillé et de répondre aux atteintes de la Direction Générale. Nous avons bénéficié des techniques permettant de déceler la piraterie ou la contrefaçon des œuvres littéraires et artistiques dont souffraient les artistes guinéens. C'est en ce sens que l'unité spéciale appelée "Brigade de lutte contre la piraterie" est mise en place pour combattre toutes les personnes qui tentent de se livrer à cette pratique. Nous avons interpellé quelques individus lors de notre première opération et ils ont été mis à la disposition du parquet. Tous ceux qui détiennent des établissements (motels, des hôtels, des restaurants, médias…) doivent payer la redevance auprès du BDGA et certaines personnes font semblant d'y ignorer cela. C'est le lieu et l'occasion de dire à tous les individus afin qu'ils sachent que lorsqu'on utilise les œuvres littéraires et artistiques des artistes à usage public, la loi 028 leur oblige à payer de la redevance auprès du BDGA ».

 

Moussa Fofana, conseiller juridique au ministère de la Culture du tourisme et de l’artisanat est l'un facilitateur de cet atelier. Selon lui, « Il y a lieu de préciser  qu'en droits d’auteurs il y a plusieurs  activités qui rentres dans la considération d’infraction donc les gens qui se livrent à ces activités  ne savent pas  la portée  des actes posé,  mais aussi les agents percepteur appelé  délégué  du bureau  guinéen  de droits  d’auteur n’était pas outils et pour comprendre jusqu’où les infraction  sont commis en droit d'auteur et la raison réside  de faites que la loi fait définition  de ce qu'on appelle contrefaçon. Il faudrait précisé que la formation a été très importante parce que ces délégués au vu de leurs interventions sont satisfaits et dissent être outillé pour bien percevoir les redevances des droits d'auteur et défendre les intérêts moraux ou patrimoniaux des auteurs. nous nous réjouissons de la qualité des enseignements  proposés, mais aussi de la satisfaction et de l’engouement au tour de cette formation ».

 

Mohamed Lackrass Cissoko, le président de l'union nationale des artistes et musiciens de Guinée Unamgui, à son tour, s'est réjoui du bon déroulé de cette formation. Pour lui, « Cet atelier représente quelque chose de très significatif, parce que tout ce qui concourt à la réclamation de nos droits à travers les usagers nous intéresse. Puisque si le travailleur ne vit que de son salaire, nous auteurs de la musique, dépendons également de nos œuvres. Si nous assistons aujourd'hui à l'organisation de cet atelier qui parle des redevances que nos artistes devront percevoir, on ne peut que saluer l'initiative, remercier Dieu et le ministère de tutelle à travers le Bureau Guinéen des Droits d'Auteurs.

Aux artistes, il n'est artiste que celui qui déclare quelque chose qui vient de s'ajouter à l'institution... C'est pourquoi nous demandons à tous les médias, les transporteurs, les stations-services et tous les autres de payer leurs redevances, pour que nos artistes vivent de ça ».

 

Dans les jours à venir, le BGDA compte organiser des caravanes dans les 34 préfectures de la Guinée pour sensibiliser les consommateurs des œuvres artistiques et littéraires et les promoteurs culturels pour les édifier sur les questions de droit d'auteur. C'est seulement à travers ces actions que cette loi sera mieux vulgarisée, a fait savoir le BGDA.

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