Fortement impactés à leur tour par la propagation de la pandémie du coronavirus dans le monde, les artistes guinéens souffrent et traversent un moment très compliqué due à l’interdiction de toutes activités sportives et culturelles par le ministère des sports et de la culture.

 

 

Alors qu’ils vivent de leurs prestations (Spectacles vivant), découvrez les témoignages de quelques artistes sur la manière dont ils traversent cette crise sanitaire mondiale.

 

Les Témoignages émouvants des artistes:

 

Selon le Comédien Mamadou THUG :

 

« L’artiste guinéen n'est pas accompagné par l'État et c’est déplorables. Mais hélas nous vivons aujourd’hui de notre petite réserve en banque et si rien n'est fait actuellement les greniers  seront vides. Donc je profite de votre media pour demander à mes collègues artistes de nous entraider dans cette période de confinement, et de lutter  a fin de barré la route au #Covid19 et reprendre nos activités. »

 

Pour son homologue Zébal Traoré :

 

« Pour nous c’est vraiment très difficile car nous vivons de notre art, et personnellement le fait d’avoir investi mes économies sur le festival (FISH) que j’ai dû annuler au moment même où il se déroule m’affecte beaucoup. Et vue qu’on n’a pas d’accompagnement, nous sommes obligés de contracter des dettes en attendant que la situation rentre dans l’ordre. Sinon ça ne va vraiment pas car les spectacles internes ou externes c’est notre vie en réalité... »

 

 

Chez les chanteurs, Petit Kandia a donné le coup d’envoi avec ceci : 

 

« Je suis un artiste responsable, structuré et planifié comme toute personne dans son domaine précis, il est vrai que les artistes vivent de leurs œuvres, mais il y’a des moments difficiles où des forces majeurs qui arrives donc c’est vraiment difficile comme tout le monde mais il faut s’y adapter en attendant autre chose. »

 

Lil Sacko du groupe Instinct Killers en ce qui le concerne affirme : 

 

« Franchement parlé en ce moment c’est chaud pour tout le monde sans exception. S’il n’y a pas d’entrée ni de sortie c’est compliqué. C’est pourquoi, il est primordial pour chaque artiste d’avoir des épargnes et un compte en banque où il peut aussi contracter des dettes pour ce genre de situation. Mais vu que nous sommes mal payés c’est chaud pour au moins les 95%. »

 

 

Quant au rappeur Djani Alfa : 

 

« On fait Comme tout le monde, et on se débrouille avec les moyens du bord que nous avions mis de côté. Il faut donc que tous et toutes nous prenions nos responsabilités afin de briser la chaîne de contamination, éradiquer cette maladie afin que la vie reprenne son cour normale et on pourra sortir de cette galère... »

 

Abdou M’Baye le manager du groupe Banlieuz’Art estime que :

 

« C’est très compliqué, quand il n’y a pas de mouvement, nous sommes coincé et on se contente du peux qu’on a. je pense qu’il faut trouver d’autre stratégie pour survivre en attendant que ça débloque. On pouvait profiter du digital pour gagner un peu mais en Guinée le peuple n’est pas trop brancher par cette technologie pour acheter des albums ou des chansons. Donc on espère la mobilisation de tout le monde pour combattre ce virus à temps sinon le showbiz guinéen est réellement en danger. »

 

Avec un cri de cœur aussi identiques de la part de ses différents artistes, le département en charge des affaires culturelles du pays devrait revoir sa stratégie et proposer une solution de soutient pour les hommes de cultures qui sont les gardiens de l’image de la Nation.

 

Ablaye Pellel

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