La question liée à la prise en charge des anciennes gloires en Guinée évoquée par l'Etat, est loin de connaître son épilogue, car elle fait réagir ses acteurs tous les jours. Ousmane Fadjidih, artiste et producteur s'est mêlé dans le débat, pour y apporter des précisions.

 

 

Suite au débat actuel des anciennes gloires et la situation des artistes, Fadjidih du groupe Pap Soul apporte sa lecture et pense comme ce dicton ; "c'est pendant la jeunesse que la vielleuse se prépare" comme pour dire aux artistes que la retraite se prépare pendant qu'on est en action.

 

« Quand on est une gloire il faut préparer sa retraite. Toutes les anciennes gloires veulent être soutenues sur tous plans par les autorités pourtant elles n'y sont pas obligées (ces autorités). »

 

« Il faut mériter la chance et la bénédiction que Dieu nous a donné en nous élevant au-dessus de millions de Guinéens par le talent la gloire et les biens matériels qu'il nous a donné au-cours de nos carrières. »

 

De poursuivre, « on ne peut pas dilapider ce que Dieu nous a donné et en vouloir aux humains de n'avoir pas fait plus que Dieu à notre égard » fait enseigné Ousmane

 

 

S'adressant aux autorités, l'artiste ne passe pas par le dos de la cuillère, il taxe l'Etat de ne pas les considérer.

 

« Ce que je reproche à nos autorités à notre égard c'est souvent un manque de considération mais en y voyant les choses de près je crois que le respect et la considération se méritent. Les gloires qui se sont mises à l'abri du besoin qui ont aimés leur pays forcent le respect de leur peuple donc de leurs autorités, mais une ancienne gloire qui continue de vivoter de faire la manche sans gêne ni honte ne doit pas se plaindre de négligence de la part de ses autorités parce qu'elle-même s'est déjà négliger auparavant. »

 

« Nos devanciers nous ont servi de leçon nous ne dirons pas que nous ne savions pas... »

 

Le chanteur très tendre envers ses pairs, qui chantent sous tous les toits, réclamant cette indemnité initiée par le président de la République ou qui ne pensent qu'à l'assistance de l'Etat, il leurs rappel cette citation « Si tu ne penses pas à demain, demain se chargera de toi ».

 

Ibrahima Sory Diallo

 

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