Kpaaf

Il y a une semaine, l'organisation du concours Miss-Guinée a été officiellement confiée à la structure organisatrice d'événements culturels KPAAF. Après tant de rififi autour de cette sélection qui ont même conduit le ministère de la Culture, du tourisme et de l'artisanat a tapé sur la table et mettre en garde ceux qui tenteront de boycotter l'événement. C'est finalement le bout du tunnel. Pendant les deux prochaines années, cette manifestation culturelle de beauté sera bel et bien organisée par KPAAF. Ce lundi 12 décembre, le contrat a été signé entre la structure et le ministère.

 

Directeur général du FODAC, Fonds d'aide à la culture, Malick Kebé fait partie du Comité dont le travail a abouti au choix de cette structure pour mener à bien ce concours. Il pense que le plus important, c'est d'être en « conformité avec son esprit. Nous avons été très rigoureux dans ce travail pour que celui qui le mérite gagne. Personne n'a oublié ce qu'on a traversé dans ce sens ces dernières années. Donc, il faudrait que nous soyons responsables. Oser dire les choses telles qu'elles sont afin de sortir ce pays de l'ornière. C'est inadmissible que nous organisons un événement dans notre pays et qu'à chaque fois nous disons que c'est mal organisé. Il faut accompagner le ministère à œuvrer dans le bon sens », a-t-il souhaité.

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En ce qui concerne le ministère de la Culture du tourisme et de l'artisanat, Alpha Soumah alias Bill de Sam, patron du département reste droit dans ses bottes :« À ce jour, je me réjouis que nous soyons arrivés à ce stade. Tout ce que je vous demande, c’est de ne pas reproduire les erreurs du passé. Je vous exhorte à la sérénité et à la rigueur, car c'est un événement national, il s’agit du pays et d’un symbole que nous devons protéger. Il s’agit de la beauté de la Guinée en cette période où on parle de branding du pays. Je pense que la plus belle femme de la Guinée pourrait être notre égérie prochaine pour montrer la Guinée en dehors de nos frontières. Donc ce n’est pas de la rigolade, donc il va falloir travailler de façon professionnelle. La convention que nous allons, vous engage à être exemplaire à ne pas reproduire les erreurs du passé. Faute de quoi, nous serons obligés de revoir notre convention. », a souligné Bill de Sam.

 

Pour ce qui est de la structure organisatrice KPAAF, la Directrice Général de la structure KPAAF s'est montré très rassurante devant le ministre de la Culture : « Je vous promets que mon équipe et moi respecterons tous les engagements mentionnés dans notre offre et veillerons strictement sur le respect et l’éthique et de la conformité afin d’honorer votre décision finale et notre mérite. Vous avez prouvé votre honnêteté et rigueur, nous en ferons de même pour le bonheur de notre pays », dixit Aminata Diallo.

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