Alors qu’il a été jugé coupable de s'être frauduleusement charpenter en France un patrimoine considérable (hôtel particulier parisien, voitures de luxe, costumes de marque, jets privés…) en détournant l'argent tiré des deniers publics de son pays,  le fils du président de Guinée équatoriale et numéro deux du régime, ‘’Teodorin Obiang’’. Commence à subir les conséquences.

 

 

 

C’est au total 25 bolides dont la valeur est estimé à plus de 17 millions d'euros qui sont mis aux enchères ce dimanche près de Genève. On trouve dans ce lot sept (7) Ferrari, cinq (5) Bentley, trois (3) Lamborghini, une Maserati, une McLaren ou encore une Aston Martin très singulière et évaluée entre 1,3 et 1,7 million d'euros, est gravée la mention « Construite à la main en Angleterre pour Theodore N'Guema Obiang Mangue ».

 

 

« C'est une vente exceptionnelle. C'est une collection privée de super cars, avec des kilométrages extrêmement limités, parfois de livraison », a déclaré Philip Kantor, directeur du département Automobiles Europe, qui organise les enchères.

 

Cette vente ne relève en rien de l'opération de charité. En 2016, la justice suisse a confisqué ces voitures dans le cadre d'une enquête pour blanchiment d'argent et gestion déloyale des intérêts publics.

 

 

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