Commerçants peul à Dakar

 

Ils sont dans la vente des fruits et légumes, cireurs de chaussures et employés de maison, tiennent des boutiques dans les quartiers … Les Guinéens, communément appelés «peulhs Fouta», sont les rois des «petits boulots». Ils coiffent les Sénégalais au poteau.

 

 

Ils sont des milliers de jeunes guinéens à rallier la capitale sénégalaise à la recherche d’une vie meilleure. Depuis belle lurette, ils se sont fondus dans la masse et, mieux, sont devenus, pour la plupart, de véritables acteurs de l’économie nationale du pays de la téranga.

 

 

Ces jeunes guinéens sont souvent grossistes dans les grands magasins, parfois dans la vente de fruits et légumes. Il y en a aussi qui sont des employés de maisons, des laveurs de voitures, ou des cireurs de chaussures…

 

Dakar est devenu un peu comme une terre promise pour ceux que l’on appelle communément «peulhs Fouta» au Sénégal, à tel point que leur poids dans l’économie nationale, fait d’eux des acteurs incontournables.

 

 

S’inspirant de leur abnégation et leur endurance, mots-clés de la véritable sucess story des jeunes guinéens, certains Sénégalais, confrontés à la crise et au chômage, ont tenté de les suivre. Certains parviennent à supporter le rythme, tandis que d’autres renoncent rapidement, car trainant loin derrière dans le marathon vers la réussite.

 

 

Abdoul Gadiriou Baldé, Assistant grossiste boutique d’alimentation général au grand marché de Pikine, à Dakar, soutient que leurs droits sont respectés et qu’ils vivent dans la sécurité totale. ‘’Nous sommes en sécurité et dans un pays de droit contrairement à notre pauvre pays la Guinée. Son programme politique pour les jeunes est peu rassurant et bancal.’’, soutient-il.

 

 

Et d’ajouter : ‘’Le problème, c’est qu’en Guinée les jeunes aiment braver l’océan, au péril de leur vie, ils rêvent de l’Occident, car aspirant tous à une vie meilleure. Et pourtant nous voyons tous les différents dégâts que cela cause. Je leur conseille de copier notre exemple, nous les guinéens de Dakar », conclut-il.

 

 

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