Le duo du groupe urbain guinéen Banlieuz’art qui a fêté récemment ses ans de carrière, s’est prêté au principe de répondre aux interrogations des animatrices de l’émission la Causerie. Il a été question de parler de divers sujets, notamment de leur premier opus studio intitulé « Koun Faya Koun ».

 

 

Parlant des influences jamaïcaines de l’album « Koun Faya Koun », considéré comme l’un des meilleurs de l’univers musical urbain du bled et de BLZ, King Salaman avoue que :

 

« En fait, ça ce n’est pas que Banlieuz’art, c’est la tendance en Afrique. La musique africaine, il fallait qu’elle fasse un tour pour revenir chez elle et s’imposer. Donc, du coup, il fallait imiter les autres un moment pour trouver notre chemin. On l’a suivi un moment, après on a défriché notre chemin. Et déjà, l’idée est venue de lui (Marcus), moi, j’étais trop dedans, j’étais dans le style jamaïcain. »

 

« C’est Marcus qui a décidé, qu’on amène un guitariste qu’il joue de la Mayaya sur nos morceaux… J’ai dit non ça ne peut pas marcher, il a dit, on essaie. Et on a commencé à essayer des trucs qui ont marché carrément et puis tout le monde a suivi. »

 

Parlant de la symbiose et de l’esprit d’équipe du groupe, King Salaman précise : « (BLZ)C’est une entreprise où chacun a un bureau, tu fais ton boulot et l’entreprise fonctionne.

 

« Comme il l’a dit tout à l’heure au début de la causerie, il a dit qu’on était compatible, et on l’est vraiment. Il suffit juste que le beat maker fasse un beat, lui il pose le refrain et moi, je vais suivre automatiquement et vice-versa, ça va tout seul… » Précise Konko Malela.

 

 

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