Banlieuz'art Adams Touré

L'incertitude plane autour du groupe Banlieuz'art depuis quelques jours à la suite de rumeurs sur des dissensions internes. Alors que les membres du groupe semblaient en désaccord, chacun cherchant à exposer son point de vue et à revendiquer son statut de victime, Adams Touré, le manager du groupe, a récemment décidé de briser le silence et d'éclaircir la situation chez nos confrères de Djoma Tv.

 

Tout d'abord, il a confirmé l'existence de problèmes internes au sein du groupe. Selon lui, il y avait des différends, mais il ne s'attendait pas à ce que la situation atteigne ce niveau. Il a révélé que King Salaman était le membre du groupe qui exprimait le plus souvent son mécontentement, se sentant trompé et victime d'injustice.

 

« C'est King Salaman qui se plaint le plus souvent mais après il a des raisons. Il se sent, il a été berné " C'est ce qu'il dit " à plusieurs reprises. Il sent une injustice et moi j'ai pas connu tout ça au faite. Et moi quand je cause pour lui, je veux tirer le maximum de lui pour comprendre qu'est ce qu'il a ? Comprendre pourquoi il a des comportements que je trouve souvent déplacés, mais c'est une personne qui est introvertie, il garde les choses en lui et moi Moi j'en résulte de ça, il faudrait qu'il prenne le temps de parler avec Marcus, qu'il dise tout ce qu'il a au fond. Moi je pense que souvent, il y'a des réconciliations de façade qu'ils font ça ne marche pas. J'ai vu il y'a quelques moments, ils étaient en spectacle quelque part, ils se sont pris dans les bras, ils ont pleuré tout ça. Moi je pense que ça c'est des pleurs de crocodiles. Une année. »

 

Le manager a ensuite évoqué la question du financement de l'album du groupe, qui a été l'une des raisons fréquemment mentionnées dans les discussions sur la discorde. Il a expliqué que, compte tenu des contraintes financières, il avait conçu un projet détaillé pour l'album. Ce projet visait à aider le groupe à atteindre une renommée internationale et nécessitait des moyens substantiels pour sa réalisation. Et c'est là, qu'Elie Kamano est rentré en scène.

 

« Un jour je l'ai (Elie Kamano) rencontré en ville, il a dit c'est quoi le projet, je lui ai dit voici le projet, et il a dit le projet est très bien passé à mon bureau. il a dit le projet laissez moi je gère donnez moi une deux semaines je vais voir. Et quelque jours, il m'appelle il dit c'est bon. le président veut vous recevoir, donc c'est parti ainsi. On lui a exposé les points essentiels, pourquoi le coût était élevé, on veut atteindre, on veut vendre l'image de la Guinée, donc il a décidé de nous accompagner dans le projet. »

 

Cependant, le manager a également expliqué que le succès du projet avait été entravé par divers facteurs, dont les absences fréquentes de King Salaman. Ces absences ont rendu difficile la progression du projet, et l'équipe peine à retrouver le rythme de travail.

 

« La première tranche, dès qu'on a reçu l'argent...On a travaillé avec des ingénieurs de son, des beatmaker. Moi j'avais déjà un chronogramme, on est allés à Abidjan pour deux semaines je crois, on a travaillé avec des ingénieurs de sons, des beatmakers, on a travaillé assez de sons là-bas, on est revenu sur Conakry. On est parti à Dakar, on a fait la même chose deux semaines de travail après on est revenu sur Conakry, on a fait venir avec nous le beatmaker sénégalais avec lequel on a mis en place les morceaux. Maintenant la deuxième partie, là on l'a reçu on les a mis dans un endroit tranquille on attend qu'on reprenne les activités, vu que Marcus était malade, y'a eu la rechute et King Salaman ces absences ne permettent pas de vraiment évoluer. »

 

Et pour finir, Adams Touré a affirmé avec certitude que le Konko and Salaman est conscient du problème qui les divise. Et qu’ils devraient prendre des mesures pour régler leurs différends et avancer ensemble.

 

« Ils connaissent le problème, qu'ils se foutent pas de nous...Qu'ils les verres, on en finit une bonne fois pour toute on avance...C'est pas évident de bosser avec eux, il faut repartir sur de vraies bases. Un artiste comme King Salaman, on peut tout lui reprocher, mais il a un talent fou. Moi je m'inquiète d'une chose a cette allure, a force de toujours avoir des soucis internes le Banlieuz'art va mourir, ça va se perdre. il faut un moment baisser la garde… On a une quarantaine de sons, un album, y'a des sons monstrueux, on a même l'embarras de choix, mais allons jusqu'au bout. Nous sommes 70% 80%. »

 

 

Les tensions au sein de Banlieuz'art, combinées aux questions financières, laissent planer des incertitudes quant à l'avenir du groupe. La situation demeure complexe, et les fans attendent avec impatience de voir comment elle évoluera.

 

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