Si la musique est au cœur du FEMUA, la gastronomie, elle, a su voler la vedette ce jeudi, lors de la journée dédiée à la République de Guinée. À l’Institut National de la Jeunesse et des Sports (INJS) d’Abidjan, les effluves épicés, les couleurs chatoyantes et la chaleur des traditions ont transformé l’espace en un véritable carrefour des saveurs africaines.
Culture
La Guinée, pays invité d’honneur du FEMUA 2025, a marqué un temps fort du festival avec une soirée culturelle riche en émotions et en couleurs, organisée à l’INJS d’Abidjan. Une véritable démonstration du patrimoine artistique guinéen qui a laissé un souvenir impérissable.
Dès les premiers jours du FEMUA 2025, la Guinée, pays invité d’honneur, a marqué les esprits par la qualité de sa participation. Une implication saluée par Asalfo, commissaire général du festival, qui n’a pas manqué de souligner l’engagement exceptionnel des autorités et artistes guinéens.
En marge du lancement du FEMUA 2025 à Abidjan, le ministre guinéen de la Culture, Moussa Moïse Sylla, a exposé la nouvelle vision culturelle de la Guinée. Une stratégie ambitieuse, initiée depuis 2021, qui fait de la culture un moteur de développement social, économique et territorial.
Dans la soirée du mercredi 16 avril, le Festival des Musiques Urbaines d’Anoumabo (FEMUA), à sa 17e édition, a célébré la diversité culturelle africaine à travers une soirée dédiée à la Guinée. Un moment fort marqué par la présence de plusieurs artistes venus représenter dignement les couleurs du pays, dont la chanteuse Manamba Kanté.
La Guinée ne s’est pas contentée d’une simple participation symbolique au FEMUA 2025. En tant que pays invité d’honneur, elle a déployé une stratégie ambitieuse, portée par une coordination nationale intersectorielle.
La participation de la Guinée en tant que pays invité d’honneur au FEMUA 17 prend un tournant institutionnel fort avec l’arrivée, ce mardi, du ministre guinéen de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, Moussa Moïse Sylla, à Abidjan.
La grande finale de la 9ᵉ édition du Coran Challenge s’est tenue ce mardi 25 mars, à Conakry. Mamadou Samba Diallo s’est distingué en remportant le titre tant convoité de champion de cette édition 2025.
Organisé par le groupe de médias Guinée-Buzz, le Coran Challenge est un concours qui vise à promouvoir l’apprentissage et la compréhension du Saint Coran auprès des jeunes Guinéens. Il met en lumière les valeurs islamiques et renforce la transmission du savoir religieux au sein de la communauté. Cette année, la compétition s’est déroulée sous le thème : «L'Islam, religion de paix et de miséricorde».
Depuis neuf ans, cet événement gagne en popularité et inspire des initiatives similaires sur les réseaux sociaux et dans d'autres pays. « C'était justement ça notre objectif, que notre concept soit multiplié, recopié et suivi par d'autres. Et MashAllah, le bon Dieu a mis la baraka dans notre prière », ont déclaré les organisateurs lors de l’ouverture de la finale.
Pour cette 9ᵉ édition, un total de 247 candidatures ont été enregistrées sur la page Facebook officielle du concours. Après une phase de présélection rigoureuse, seuls 23 candidats, dont 5 femmes, ont accédé aux épreuves éliminatoires. Lors de la grande finale, 10 finalistes, parmi lesquels 2 jeunes filles, ont démontré leur maîtrise du Coran et des sciences islamiques.
Un concours d’envergure internationale
Après une épreuve intense, le jury a rendu son verdict : 3ᵉ place : Saran Diakité, récompensée avec 3 millions de francs guinéens ; 2ᵉ place : Ibrahima Bah, qui reçoit 4 millions de francs guinéens ; 1ᵉʳ prix : Mamadou Samba Diallo, sacré grand vainqueur avec un jackpot de 8 millions de francs guinéens. Les lauréats, remplis d’émotion et de fierté, ont exprimé leur gratitude envers leurs familles, les membres du jury et les organisateurs.
Le Coran Challenge ne se limite plus aux frontières guinéennes. Cette année, des participants sont venus de plusieurs régions du pays, mais aussi de l’étranger, notamment de Dakar (Sénégal), Bamako (Mali), Casablanca (Maroc), New York (États-Unis) et Sarcelles (France).
Ce concours ne se contente pas de tester la mémorisation du Coran. Il exige également des candidats qu'ils incarnent ses valeurs dans leur quotidien. Les épreuves évaluent la maîtrise des sciences coraniques (hadiths, Tawhid, Fiqh, Tafsir) et, nouveauté cette année, les participants devaient expliquer certains versets en langues locales (Soussou, Malinké, Poular) ou en français.
Le Coran Challenge continue de s’imposer comme un événement majeur dans la promotion du savoir religieux et de l’Islam en Guinée et au-delà. Avec un tel succès, tous les regards sont déjà tournés vers la 10ᵉ édition, qui s’annonce encore plus grandiose.