L'écrivain guinéen Tierno Monènembo, très critique sur la gouvernance actuellement du président Alpha Condé a encore pris sa plume pour dénoncer. Et vraisemblablement, l'auteur de plusieurs ouvrages littéraires n'espère pas grand-chose pour ce pays avec ce régime, c'est dans cet état de critiques qu'il a récemment imité un autre écrivain pour décrire son pays.

 

 

Toujours en colère contre des régimes dictatoriaux, Monènembo a, à l'occasion de cette nouvelle année émis ses vœux à l'endroit de son pays qui a du mal à sortir de sa léthargie. Épris de bonne gouvernance, cet écrivain préfère pour les années suivantes, de mourir avant son pays, la Guinée.

 

« Régime moribond, oui et justement d’autant dangereux que moribond. Ce système démoniaque sait qu’il n’en a plus pour longtemps. Alors, il va multiplier par cent les arrestations arbitraires, les assassinats, la division ethnique et le pillage de nos richesses minières. L’espoir est permis car volens nolens, nos luttes finiront par triompher. Mais en attendant, le fléau garde toute sa capacité de nuisance... En ce début de nouvel an, un seul vœu, mon dieu : que je meure avant mon pays ! » a-t-il écrit

 

Cette énième dénonciation et vœu de ce romancier guinéen sont tirés de son dernier texte qu'il a publié dans les colonnes du journal satirique lelynx où il a parodié le recueil de poèmes écrit par le Camerounais, Paul Dakéyo intitulé “La femme où j’ai ma” que Tierno Monènembo a contextualisé à la situation sociopolitique de la Guinée.

 

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