Pour ce début de semaine, on a eu envie d’échanger avec celui qui depuis quelques jours maintenant affole tous les compteurs sur la toile. Avec son tube Kouma N’na, une toute nouvelle révélation, qui pour sa toute première sortie, s’octroie la magnifique collaboration du Messi de la musique guinéenne Azaya.

 

 

Particulièrement détendu et très à l’aise, le nouveau prince de l’Afro-pop mandingue guinéenne, et poulain du label Musik 100Frontières, le chanteur Spaike, après avoir complètement scotché ses fans à sa sortie, a bien voulu nous parler de ses débuts, ambitions, motivations, Album et projets.

 

Gnakrylive : Bonjour Spaike, assurément tu es en première ligne des radars de sorties de vidéos les plus appréciez, pourrais-tu te présenter pour ceux qui te découvrent ?

 

Spaik : « Bonjour, à l’état civil, je me nomme Sékou Jawad Soumah, plus connu sous le pseudo Spaike. Je suis artiste et auteur. »

 

Gnakrylive : Est-ce que tu peux nous parler de ton parcours ?

 

Spaik : « C’est en 2007, que J’ai mis au profil de ma carrière la passion de la musique que j’avais. Mais j’ai commencé par la danse en 2004 avec un groupe appelé Coston Kesh, j’ai ensuite rejoint ensuite Détonateur en 2007 avec lesquels je chantais et dansais en même temps. Puis en 2017, j’ai intégré le collectif Killer Gang Boys « KGB », qui fut le tremplin du début de ma carrière solo que voici. »

 

 

Gnakrylive : Comment c’est fait ce contact avec Musik 100Fraontières ?

 

Spaik : « C’est à travers le collectif KGB que le manager Balla Moussa de la structure Music 100Frontières m’a repéré. C’était lors d’une série de freestyle dans la cour du groupe Instinct Killers, que j’ai été présenté à lui, et de fil en aiguille, je suis devenue un artiste du label. »

 

Gnakrylive : Tu arrives à un moment où la concurrence est rude et le niveau de production élevé. Même si tu débutes vraiment fort, que comptes-tu faire de mieux que les autres ?

 

Spaik : « Personnellement, je compte offrir le meilleur de moi à la musique guinéenne et malgré mon jeune âge, je suis très focus sur mes productions de musique et ma carrière. Autour de moi, il y a un travail administratif et musical très structuré sur lequel je compte faire la différence. »

 

« Je viens avec un style qui a pour but de redorer le blason de la musique mandingue. Pour cela, je marie la musique traditionnelle avec des influences Afro-pop très urbaines, pour sortir mon atout, qui est le genre Afro-pop Mandingue, avec quoi j’espère répondre à une demande bien au-delà de celle de la Guinée. Mais à travers un travail assidu, peaufiné et concocté par de grands ingénieurs, je compte être à la hauteur de ce défi qui est d’être parmi les meilleurs et constant. »

 

« Au-delà de la production de mes œuvres musicales, j’ai aussi tout un panel de structure préalablement bien définie à mes côtés. Ma maison de prod Music 100Frontières, Enicem, ma maison de distribution, je partage le même manager que Azaya et IK, en la personne de Balla Moussa et aussi ma charger de communication Micka, et à travers tous ses atouts, je ne crains pas la concurrence. »

 

 

Gnakrylive : Brièvement, comment est née cette collaboration « kouma n’na » avec Azaya ?

 

Spaik : « Pour mon premier essai, Balla Moussa après m’avoir découvert m’a donné un rendez-vous au studio. Et imaginez, dès mon arriver je croise de grands artistes comme Levi Bobo, le Messi, les MLP Boss, l’ingénieur Pito Qualité. Et sous la proposition du manager, Azaya qui avait apprécié le morceau, entant qu’ainé et celui qui propulse tous les artistes du label, il a décidé de perpétrer la tradition avec moi. Et c’est ainsi que mon premier single a connu sa participation. »

 

Gnakrylive : Avec quel autre artiste souhaiterais-tu faire ta prochaine collaboration ?

 

Spaik : « De grosses pointures à grosses pointures, disons déjà que ma prochaine collaboration sera féminine. Mais les collaborations sont ouvertes. Il y a beaucoup d’artistes qui ont participé à mon évolution c’est vrai qu’on parle de Azaya, mais bien avant lui, il y a Instinct Killers et donc Fish Killer, donc je pense déjà à tous mes mentors. Et au-delà de la structure, on pense aussi à d'autres noms qui sont en cours de validation. »

 

Gnakrylive : Peux-tu nous parler de ton futur album, quand doit-il sortir ?

 

Spaik : « Déjà loin d’être un single commercial et rassurés de notre ligne directrice, je peux vous affirmer que ce morceau "Kouma N’na" est le premier extrait dévoilé de mon album à venir. Je peux vous dire que l’album en lui-même il est prêt, et au niveau où nous en sommes, je peux même vous dire que nous avons un double album et nous sommes en train de travailler sur le choix des morceaux qui figureront sur le premier. »

 

« Et quant à sa date de sortie, nous sommes pour le moment tous pénalisés par cette pandémie de la Covid-19. Nous nous pencherons plus sur ces détails à la reprise normale des activités culturelles. »

 

 

Gnakrylive : Comment expliques-tu, ton passage du style urbain à la musique populaire mandingue ?

 

Spaik : « Mon côté sentimental, mon ton de voix et d’autres influences, ont pris le dessus sur le genre dance hall et Rn’B que je pratiquais à mes débuts. Mais reste à savoir que les couleurs de ma musique restent très ouvertes aux cultures africaines auxquelles j’intègre une certaine modernité notamment à travers la musique citadine. Donc à ma façon, je donne une influence assez urbaine à une musique assez traditionnelle. »

 

Gnakrylive : Certains internautes, parlent de ta musique comme d’une expérience, a feu de paille. Qu’est-ce que tu en penses ?

 

Spaik : « Le feu de paille n'est pas évident, par ce que "Kouma N’na", n’est pas le meilleur de mes titres. Derrière il y a un travail de continuité, et on veut bien plus. Selon l’avancée des choses, de l’actualité et la sortie de l’album, les autres titres sortiront très méthodiquement. » 

 

« Aux internautes, je dirais de garder leur mal en patience, Kouma N’na n’est qu’un jet, ce qui arrive derrière est bien plus intéressant. »

 

 

Gnakrylive : Un mot pour vos fans.

 

Spaik : « Je leur dis encore merci pour tout ce soutien et cette magnifique force qu’ils me donnent. Pour vivre tous mes événements ensemble et pour ne rien rater de mon actualité, restez connectés et abonnez-vous à mes différentes pages des différents réseaux sociaux, dont les liens sont ci-dessous. Merci à vous Gnakrylive pour cette attention. »

 

Gnakrylive : Nous te remercions également de nous avoir accordés de ton temps, pour répondre à ces quelques questions, et te souhaitons le meilleur pour la suite de ta carrière.

 

Youssef Haïdara

 

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