Suite à une vidéo publiée sur les réseaux sociaux qui est devenue très vite virale, dans laquelle on voit des agents de l’ordre violenter une femme enceinte dans le quartier de Wanidara, le rappeur guinéen Djanii Alfa, exprime son incompréhension et laisse éclater sa colère dans un live sur sa page Facebook dans la nuit de ce mercredi.

 

 

Dans cette vidéo, le patron de la G4Life Music s’insurge de la non-réactivité des gens contre certains comportements, notamment les violences policières.

 

« Est-ce que vous vous rendez compte qu’on n’est pas en train de parler de Peuls, de Soussou, de malinké ou… est ce que vous vous rendez compte qu’on parle de la seule chose qu’on n’a tous et toutes en commun. Est-ce que vous réalisez que les personnes qui sont censées, nous défendre, n’attende pas nos cris, quand on pleure, ils ne l’entendent pas et ne le ressentent pas. »

 

« Personne d’entre vous qui suivez mon directe ne peut me dire avec exactitude combien d’ethnies nous avons en Guinée… Pour chaque RIP, qu’on poste, c’est le drapeau guinéen qu’on enterre un peu plus chaque jour. »

 

Tout en affirmant sa lassitude, Djanii reconnaît que, quoi qu’il fasse, il sera affilié à un partie politique, alors que dans sa propre famille, il a toutes les ethnies de la guinée, avant de poursuivre

 

 

« Il faut qu’on fasse quelque chose, on sait, c’est qui les responsables, le prochain ça va peut-être moi, ta mère ou ton père ou ta sœur, Dieu a trop bénie ce pays pour qu’on tombe dans ça, il nous a suffisamment protégé et épargné… C’est une partie de son paradis qu’il a envoyé chez nous, il nous a fait naître là »

 

« C’est quoi le problème, c’est par ce, quand FNDC dit journée de résistance à l’oppression, c’est pour ça qu’on rentre dans les quartiers et que des policiers prends des femmes enceintes comme bouclier, mais cette femme ça aurait pu être ta femme mon frère, ça aurait pu être ton enfant dans son ventre… Trouvons des solutions pour que les gens qui sont en train de faire, et ceux qui les laissent faire, comprennent que nous ne sommes pas d’accord. »

 

« Hier il on violenté une femme enceinte, , toi tu as vue, moi j’ai vue, le gouvernement a vue, l’opposition a vue, alanmanè a vue, amoulanfé a vue, anawotagui tout le monde a vue, mais demain normale on va se lever easy, tranquille, mais portant est ce que si tu savais que si c’était ta femme, ta sœur ou ta mère ou ta nièce ou même ta copine, que demain tu n’allais rien faire de ta journée, peu importe ton bord politique, tu es un être humain avant tout… »

 

Une vidéo lourde de sens que nous vous invitons à suivre ci-dessous.

 

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