Le secteur culturel fait partie des secteurs oubliés par l'Etat guinéen, dans tous ses compartiments. Pas de fond alloué, encore moins de démarche allant dans le sens de son épanouissement. Par conséquent, les artistes sont mal perçus par l'appareil étatique, c'est pour cela que
Le secteur culturel fait partie des secteurs oubliés par l'Etat guinéen, dans tous ses compartiments. Pas de fond alloué, encore moins de démarche allant dans le sens de son épanouissement. Par conséquent, les artistes sont mal perçus par l'appareil étatique, c'est pour cela que bon nombre d'observateurs du domaine pense que la culture guinéenne reste et demeure le parent pauvre par rapport aux autres secteurs. Et pour une fois encore, cela s'est matérialisé à travers le plan de riposte du gouvernement guinéen, pour la lutte contre le covid-19, qui n'a nullement pensé aux artistes.
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Le journaliste culturel et initiateur du projet les Victoires de la Musique Guinéenne (VMG), Bouba Camara, Angelo pour les intimes, a dans un écrit fustigé ce mépris de l'Etat vis à vis de nos artistes.
« En Guinée, les artistes sont perçus par l’Etat comme une caisse à raisonnante du pouvoir qu’il faut utiliser et jeter comme des kleenex après chaque foire de propagande politique. Le développement culturel est foulé au sol et le renforcement de capacités de ses acteurs n’a jamais été à la page... » a-t-il dénoncé
Par ailleurs, en réponse à certains commentaires, Bouba Angelo dit être prêt à apporter les siens afin de sauver les meubles. Pour cela, selon ses dires, il serait sur un projet allant dans le sens de la revalorisation de la culture guinéenne, qu'il va bientôt présenter au ministère de la culture.
Ibrahima Sory Diallo
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