Depuis le début de la semaine des rumeurs selon lesquelles certains billets de dix mille 10.000 franc guinéen serait retirés du marché et ne serait plus acceptable créés une panique au sein de la population. Sur ce, le Directeur général de l’Exploitation de la Banque centrale (BCRG), Ibrahima Kalil Magassouba, a apporté plus de précisions et a tenu à rassurer les citoyens.

 

 

« La Banque centrale, conformément à ses missions régaliennes, est responsable de l’assainissement de la circulation fiduciaire sur toute l’étendue du territoire national. C’est-à-dire que les billets de pièces de monnaie qui sont émis circulent dans le public pendant un certain temps. Après un certain nombre d’années, les billets subissent de l’usure et des faits de l’usure donc, les billets doivent être retirés de la circulation périodiquement. »

 

« Également il y a d’autres contraintes liées à l’adaptation permanente des éléments de sécurité qui sont contenus dans nos billets de banque surtout les grosses coupures. Il y a des coupures qui sont la plupart de temps imitées par les faussaires. Donc la Banque centrale de Guinée, à l’instar de toutes les autres Banques centrales du monde, procède périodiquement à une adaptation des éléments de sécurité au meilleur standard qui est dans le monde » a-t-il expliqué en premier lieu avant de revenir sur le processus de retrait des anciens billets.

 

« Les nouvelles coupures [de 10 000] plus sécurisées ont été fabriquées et émises en circulation en 2012. C’est cette série qui va être retirée de la circulation maintenant, qui a été remplacée par une nouvelle série de 2018 plus sécurisée et le design a été repris. Donc nous avons entamé ce processus de redimensionnement de toute la gamme de billets. Les billets de 2012 qui avaient été introduits vont être retirés, parce que nous avons conçu et mis en circulation des nouveaux billets en 2018. Je précise qu’à date, aucune décision de retrait de la série 2012 n’a été prise par la BCRG. Donc les billets de 10 mille de la série 2012 et 2018 ont tous les deux cours légaux et pouvoir libératoire », a rassuré le Directeur Général.

 

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