En début de semaine, l'annonce de l'interdiction des prières collectives nocturne (Quiyamou Layly)  dans les différentes mosquées du pays par le Secrétaire Général des Affaires Religieuses (SGAR)  en collaboration avec l'agence nationale pour la sécurité sanitaire à cause du Coronavirus disent-ils, a laissé entendre beaucoup de bruit et d'indignations dans la cité.

 

 

Face à la presse ce mercredi matin, le Directeur de l'ANSS est revenu sur cette décision avec les statistiques de la situation très alarmant de la maladie dans notre pays :

 

«  A partir du 8 janvier dernier, la 2ème vague de l’épidémie a commencé en Guinée et qui n’est pas finie.  Actuellement, on a un taux  de positivité qui avoisine 12 à 13%, alors que l’année dernière, pendant le mois de Ramadan, on était entre 1 à 2%. Deuxièmement, notre taux d’occupation, qui était à 20%, est aujourd’hui à 53%. Et le taux d’occupation de la réanimation qui était à 10% est aujourd’hui à 33% » a-t-il tenu à expliquer

 

En ce qui concerne les prières nocturne dans les lieux de cultes, De Sakoba Keïta a expliqué ceci :

 

« La durée des prières ordinaires, c’est de 5 à 10 minutes, le temps de contact et de promiscuité est trop limité. C’est de 30 minutes à 1h de temps. Mais la prière nocturne que nous, nous avons visée, c’était la prière qui commence à 00h et la plus courte finit à 3h du matin, la plus longue c’est à 4h. Donc le temps de contact et de rémanence, est plus long. »

 

 

« Donc on a dit quand la durée est trop longue, il y a beaucoup qui toussent, le virus va circuler et s’ils toussent plusieurs fois, il va dégager milliard de virus  et le temps est là pour permettre de contaminer tout le monde, surtout dans l’enceinte de la mosquée, parce que les gens n’ont pas privilégié malgré la chaleur de prier dehors. Là-bas, le vent est là, mais même ça, le temps est long. »

 

« Et il y a combien de personnes qui vont dormir dans une mosquée. Il suffit qu’il y ait un seul malade pour que tous ceux qui se trouvent dans la mosquée pendant les 10 jours soient contaminés. » s'est expliqué le Docteur

 

Espérant que celà puisse calmer les ardeurs autour de cette question.

 

 

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