Invité ce jeudi sur le plateau de « Parlement TV », le ministre des Sports Bogola Haba est revenu
largement sur les chantiers phares de son département, notamment la rénovation des deux principaux stades du pays : le 28 Septembre et le stade Général Lansana Conté de Nongo.
Dans un contexte marqué par le référendum, le ministre a assuré que ces infrastructures seront prêtes d’ici décembre, afin de permettre au peuple de Guinée de renouer avec ses équipes nationales dans des enceintes modernisées.
« Dire la vérité sur les chiffres »
Interrogé sur ses réalisations depuis le départ de Béa Diallo, le ministre a mis en avant la transparence budgétaire :« Quand je suis arrivé, le ministère avait un budget de 150 milliards pour l’ensemble des sports, dont seulement 21 milliards étaient inscrits pour les deux stades. Pourtant, ces chantiers coûtaient plus de 2 000 milliards. Il fallait dire la vérité au peuple. »
Selon lui, ce montant représente plus de 200 millions de dollars, un investissement colossal qui n’a été rendu possible qu’avec l’appui du parlement, du ministère du Budget, de la Banque centrale et de plusieurs partenaires financiers.
Bogola Haba a expliqué que la relance de ces projets a été possible grâce à une mobilisation collective :« Le parlement a dit que c’était une priorité nationale. Nous avons travaillé avec les banques privées, la Présidence, la Primature et l’ensemble des acteurs pour boucler le financement. Aujourd’hui, le stade du 28 Septembre est prêt à 90 % et celui de Nongo a vu son financement sécurisé à presque 100 %. »
Livraison en décembre
S’agissant du calendrier, le ministre s’est montré catégorique : « Décembre, c’est la livraison. Tout sera prêt à partir de ce mois, grâce à Dieu. » Il a par ailleurs annoncé des aménagements pour doter le pays d’infrastructures modernes adaptées non seulement au football, mais aussi au basketball, avec la construction d’un aréna d’une capacité de 6 000 à 7 000 places.
Pour Bogola Haba, la finalisation de ces chantiers marque une étape décisive : « Le peuple de Guinée doit avoir des infrastructures dignes. Nous avons fait le plus dur. Maintenant, c’est l’heure de tourner la page des promesses et d’entrer dans la réalité. »
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