Aboubacar  Doumbia  alias Abou Nidal de Gégène  le  chanteur  ivoirien de coupé décalé est originaire de la Guinée - Conakry. Son père y réside déjà depuis un bon moment maintenant.

 

Tout récemment Abou Nidal était en visite au pays de ses ancêtres pour célébrer la fête de Tabaski et a même été même reçue par le haut représentant du chef de l’Etat, Sidya Touré le lundi dernier.

 

A notre rédaction, le chanteur de coupé décalé parle de sa rencontre avec le politicien guinéen, mais aussi de son appérçu  sur la musique guinéenne.

 

 

Sa rencontre avec Sidya Touré

 

« Je suis venu en Guinée pour passer la fête de Tabaski avec mon père qui  s’est déjà installé dans son pays d’origine. Parce que nous somme de la haute Guinée. Sidya Touré est un monsieur que j’ai connu depuis la Côte d’Ivoire. Il aime ma musique parce que moi je fais maintenant un coupé décalé sage. Ses enfants aussi sont mes amis. Donc quand je viens en Guinée, c’est un plaisir pour moi de le rencontrer. L’Afrique a des cadres, elle a des grands Hommes. Les rencontrer parfois c’est important ».

 

Son regard sur la musique guinéenne

 

« Je suis né dans la musique guinéenne. Mon papa m’a toujours fait écouter cette musique à mon enfance. Je connais Sékouba  Bambino, Mory Kanté, Sayon Camara, la légende Sory  Kandia Kouyaté... La nouvelle génération aussi, je connais Azaya, Kandia Kora et beaucoup d’autres. J’écoute bien cette musique guinéenne. je trouve qu’elle a  toujours sa place. Il ne s’agit pas de passer sur les grandes chaines de télé pour être utile. Il y a aussi les réseaux sociaux pour être vu. La Guinée reste toujours le berceau de la musique africaine ».

 

 

Ses perspectives à l’égard des artistes guinéens

 

« J’ai des projets avec certains artistes guinées. J’étais avec Azaya la semaine dernière pour un projet de collaboration. Nous travaillons sur un album. J’ai une bonne relation avec Oudy  1er  et Kandia Kora aussi. Je ne vais pas tout dévoiler. Le moment viendra pour vous en informer ».

 

Pour terminer, Abou Nidal a demandé aux artistes francophones d’unir leurs forces pour ne pas être dominés par les autres.

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