Organisée par Univers Design Pro, la deuxième édition du Salon de la Bijouterie Guinéenne (SBG) a
officiellement démarré ce vendredi 5 décembre à Conakry. Jusqu’au 7 décembre, l’hôtel Kaloum accueille cet événement placé sous le signe de la créativité et du savoir-faire national. L’objectif : valoriser l’artisanat guinéen, dynamiser l’économie créative et positionner la bijouterie comme un marqueur majeur de l’identité socio-culturelle du pays.
La cérémonie d’ouverture a été présidée par Alpha Camara, Directeur général adjoint de la Direction nationale de l’Artisanat, représentant l’État. Dans son discours, il a rappelé que « la culture et l’artisanat sont au début et à la fin de tout développement », réaffirmant l’engagement des autorités à soutenir les créateurs, les artisans et les entreprises du secteur.
Placée sous le thème « Défis et avenir de la bijouterie guinéenne pour une identité socio-culturelle », cette seconde édition se veut une véritable plateforme d’échanges, de valorisation et de projection pour une filière en pleine mutation. Un rendez-vous majeur qui renforce la visibilité du Made in Guinea, porté par une volonté politique d’ériger l’artisanat en moteur de développement culturel et économique.
De son côté, Alpha Oumar Keïta, responsable des programmes du SBG, a insisté sur l’importance de la visibilité internationale des créations guinéennes :
« Nous souhaitons que les visiteurs qui viennent en Guinée repartent avec un produit local. Dans les années à venir, ce salon a vocation à devenir le grand rendez-vous de la bijouterie africaine. L’année passée, la première édition avait généré un chiffre d’affaires de plus de 800 millions de francs guinéens. Notre objectif est double : amener les Guinéens à croire en la main-d’œuvre locale et contribuer significativement au PIB national en développant le secteur de la bijouterie. »
Au programme de cette édition :Découvertes inédites du savoir-faire local

Le SBG 2025 innove également avec une série de panels thématiques qui ont suscité un fort engouement. Vendredi soir, les discussions ont notamment porté sur :La joaillerie guinéenne face aux défis de la modernisation : techniques, technologies, normes et compétitivité et le bijou dans la vie contemporaine
La prestation du Ballet National Djoliba a marqué les esprits à l’ouverture. Avec une énergie authentique et une maîtrise artistique remarquable, les artistes ont livré un spectacle qui a captivé toute l’assistance.
La soirée a également été rehaussée par la présence de plusieurs artistes, dont Lil Saako, Amaza, Ans-T Crazy, ainsi que de nombreux acteurs et promoteurs culturels. Le moment le plus marquant fut sans doute l’interprétation de l’hymne national, jouée exclusivement avec des instruments traditionnels. Une performance profondément émouvante, qui a touché le public et rappelé la richesse du patrimoine culturel guinéen.













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