Présent à la conférence de presse du lancement des activités de la 3e Edition des Victoires de la musique guinéenne (VDMG) qui s'est tenue hier mercredi, Sayon Bamba, directrice générale de l'agence guinéenne de spectacles (AGS) s’est exprimée sur divers sujets. Notamment sur ce qu'elle considère être le droit des artistes distingués en tant que révélations.

 

 

Dans sa prise de parole, elle a énoncé selon ses perspectives, la participation de l’état pour l'épanouissement de secteur culturel, à travers entre autres, le Bureau guinéen des droits d’auteurs (BGDA), qui devrait faire la promotion des artistes, singulièrement les révélations.

 

« Nous avons envie en tant qu’état de dire aux autorités aidez-nous à créer des espaces de vente pour nos artistes. Nos artistes aujourd’hui, ils ont besoin de voyager, un artiste son premier gagne-pain, ce sont les plateaux, qu’il occupe à travers le monde. Si nous voyons que l’économie culturelle marche dans certains pays, ce n’est pas par hasard, ni du copinage, c’est simplement dû à l’organisation à la base… ».

 

Prenant exemple sur le parcours du Circus Baobab, qui arrive grâce à ses organisateurs, et acteurs, à vendre la culture guinéenne à travers l’image et l’engouement qu’ils ont au bled, Sayon Bamba explique explique :

 

« Au jour d’aujourd’hui, il faudrait que les artistes, les organisateurs d’événements, favorisent ce type d’événement. Parce que quand on montre au monde l’engouement et la richesse que nous portons nous-même a nos artistes, c’est facile de les vendre à l’international et de les aider à s'en sortir. L'Etat devrait les accompagner à travers des actions concertes. Les révélations (nouveaux artistes) devraient avoir des bourses du BGDA, parce que ce dernier est le secteur qui s’occupe du son, qu’on le veuille ou pas. Il devrait pouvoir mettre à la disposition ces artistes, les moyens pour enregistrer le prochain album gratuitement, et que cet album soit signé. » A-t-elle proposé

 

S'adressant à cette institution, la directrice de l'AGS suggère :

 

« Il faudrait que le BGDA puisse faire des démarches pour trouver des labels a l’international qui prennent ces artistes parce qu’on y croit en ces artistes. Voilà ce que l’état devrait faire pour accompagnera davantage ses acteurs culturels qui ont du talent et qui ne déméritent pas, mais qui sont démotivés.» A-t-elle dit.

 

Pour boucler cette partie de son intervention, la chanteuse est revenue sur le fait que plusieurs de nos artistes du moment ne font que chanter à la gloire des hautes personnalités et à la promotion de leurs entreprises :

 

« Comment voulez-vous que Sayon Bamba, ne chante pas pour monsieur X ou y, s’il elle n’a pas sa dépense ? Oui, les artistes guinéens sont créatifs, mais il faut les encourager à travers les victoires de la musique guinéenne comme ça, et aller encore au-delà pour que les artistes pour que les artistes soient les invités des foyers dans les ménages du monde… Oui, les artistes guinéens sont créatifs, mais il faut les encourager à travers les victoires de la musique guinéenne comme ça, et aller encore au-delà pour que les artistes pour que les artistes soient les invités des foyers dans les ménages du monde… » A-t-elle conclu.

 

 

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