Certes qu'en Guinée le septième art oscille entre l'espoir et découragement, certains compatriotes continuent à miser sur ce secteur, pour qu'il retrouve son image d'antan. C'est le cas de ce jeune Guinéen réalisateur de films, séries vivant dans le continent où le cinéma est un agent d'influence à travers les films Hollywoodiens, les États-Unis d'Amérique.

 

 

Sidy Diallo, ce passionné de séries d'amour, réalisateur, qui dans une de ses séries a partagé un rôle avec l'actuelle première dame de la Sierra Leone, Fatima Maada Bio, nous a ouvert pleinement son cœur pour un entretien à bâton rompu avec notre rédaction (Gnakrylive).

 

Bonjour Sidy, peux-tu commencer par te présenter ?

 

« Je suis Sidy Diallo, acteur réalisateur, producteur du cinéma. Je suis le CEO de SDVISION ? une structure audiovisuel basée à Londres en Belgique et en Guinée. »

 

Fais-nous connaître ton parcours scolaire .

 

« J'ai débuté mes études collégiens à New York (New York film Academy), puis à citer académique de Londres (City Academy of London). Je suis titulaire d'un diplôme master en art dramatique d'une académie anglaise. »

 

Qu'est-ce qui vous a donné envie de faire du cinéma ?

 

« L'art dramatique a toujours fait partie de ma vie à bas âge, et j'ai su que c'est que je voulais faire, j'allais à l'académie de théâtre, c'est ainsi que la passion pour le septième art a grandi en moi. J'ai développé un grand amour pour cet art et qui, aujourd'hui joue un très grand rôle dans ma vie. »

 

 

Comment a été des débuts dans ce domaine ?

 

« Les débuts n'ont jamais été facile c'est comme toute vision positive, mais comme j'avais la passion et je savais ce que je voulais donc j'étais déterminé. L'industrie du cinéma est très complexe, il faudra être très patient. Quand -on à la passion l'impossibilité n'existe pas. »

 

Dans les films où tu joues un rôle, quel est le genre de message que tu véhicules ?

 

« Les scénarios écrits par moi, j'essaye de véhiculer des messages productifs et positifs. Le cinéaste est la voix du peuple, sans voix, peuple vulnérable. Donc, surtout mes films réalisés en Afrique je me focalise toujours sur les faits réels de l'Afrique qui est berceau de l'humanité, donc nous avons suffisamment de belles histoires à raconter. »

 

« Et Quand je joue dans un film je suis un interprète en mon personnage et l'audience de mes fans. Donc ce n’est pas Sidy Diallo qui joue, c'est le personnage qui m'a été soumis. Mon devoir c'est donner une personnalité à mon personnage. J'ai interprète des différents personnages moi j'aime le challenge dans mon travail. »

 

Qu'est-ce qui a inspiré Sidy à se lancer dans le cinéma ?

 

« L'inspiration mes parvenus depuis l'enfance. Je regardais beaucoup de films américains et c'est grâces à ces différentes réalisations américaines que ma passion est née pour cet art. »

 

 

Dans certains de tes films, tu t'exprimes en anglais. Penses-tu que ce choix est favorable dans la zone francophone, d'où tu serais plus suivi ?

 

« Je suis bilingue c'est un grand avantage pour moi par ce que j'ai des fans anglophones j'ai beaucoup travaillé dans les pays anglophones je pense ça ne cause pas de problème pour les fans francophones tous les films en V.O. anglaise sont tous traduits en français aussi vice-versa. »

 

Es-tu également auteur de certains de tes films ou simplement réalisateur ?

 

« Je suis également auteur de beaucoup de mes films. J'ai réalisé en Guinée beaucoup d'œuvres des films, des clips vidéos, des Spots publicitaire pour des grosses boîtes et j'ai fait des clips vidéo pour presque beaucoup de tête d'affiche en Guinée. J'ai même tourné une série avec l'actuelle première de la Sierra Leone, en 2012. Avant que son époux ne soit au pouvoir. »

 

Pourquoi Sidy n'est pas trop connu en Guinée et tes impressions sur cet art en Guinée ?

 

« J'aime mon peuple j'aime mon pays. J'ai décidé de basé une filiale de Ma structure (SDVISION) en Guinée par ce j'ai pour objectif de participer au développement du septième art dans ce pays. J'ai déjà fait mes preuves à l'international, je pense qu'il est temps pour nous la nouvelle génération de changer l'image de la Guinée. Mettre notre pays sur la carte géographique du septième art mondial et je suis persuadé qu'ensemble c'est possible. Pour cela, j'aimerais partager mes expériences cinématographiques avec les cinéastes Guinéens et internationaux et je suis ouvert à travailler avec tout un chacun. »

 

À travers tes réalisations, as-tu reçu une fois des prix ?

 

« J'ai remporté beaucoup prix dans le cinéma. En 2014 j'ai remporté le prix du meilleur réalisateur au befta à Londres pour mon film "the soul", j'ai gagné le prix de Zaffa Award à Londres de meilleur acteur et meilleur Réalisateur. »

 

« L'année qui a suivi, en 2015, le prix de de meilleur réalisateur de Toronto Film Festival, le prix de London Film Festival en 2016, pour une série télé comme meilleur acteur Réalisateur sur BBC 1 et itv. J'ai été nominé à Cannes Festival en 2018 comme meilleur réalisateur indépendant, pour un film réalisé aux États -Unis Baseline... »

 

 

Quel sera ton prochain film ?

 

« Mon dernier en Guinée je viens de réaliser une série télé "le plaisir qui TUE" qui sera bientôt sur vos écrans et j'ai beaucoup d'autres projets pour le septième art de la Guinée si dieu le veut bien. »

 

Si tu devais prodiguer un conseil à cette nouvelle génération de réalisateurs, cinéastes (amateurs), quel est selon toi le plus important pour réussir ?

 

« Mes conseils aux jeunes cinéastes le plus important pour réussir. Croyez-en vous, restez humbles. Il faut s'accrocher, travailler dur, car ce n'est pas un métier facile et si jamais une opportunité se présente, n'hésitez pas à sauter dessus »

 

Ton dernier mot pour clôturer cette interview ?

 

« Je remercie votre média, pour cette opportunité offerte en ma personne. »

 

 

 

Ibrahima Sory Diallo "Moudias"

 

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