C’est dans la soirée de ce mercredi 26 février, dans les locaux de la maison de la presse, que le Vice-président du camp opposé de la Fédération guinéenne de Basket-ball (FEGUIBA), Babila keita et sa Cie ont animé une conférence de presse. L’objectif principal était de mettre le point sur le non-respect des statuts de 2011  par le président sortant Sakoba keita.  Annoncer la sortie de crise que traverse ladite association par la tenue « d’un congrès électif » le samedi 14 mars dans la salle polyvalente du comité olympique et sportif guinéen.

 

 

Le vice-président Babila et son équipe composée de (Ousmane Sylla, Youssouf Keita, Maury Sangare…,) répondant à une interrogation sur la tenue de la dernière assemblée extraordinaire non-élective organisée le 07 février dernier par le bureau illégitime :

 

« Cette fédération n’a pas le droit d’organiser un congrès, dans la mesure où son mandat a expiré depuis le 30 novembre 2019. Il faut aussi préciser que c’était une assemblée générale non-élective au cours de laquelle, il avait changé le statut. Le problème est que le mandat du président sortant et du bureau exécutif étant expiré. Le comité Fiba Afrique est venu vers nous par une mission pour la résolution de cette crise. »

 

« Le comité avait sorti son rapport dans lequel il donnait 60 jours à la fédération, pour organiser de nouvelles élections sur la base des statuts de 2011, ce qui ne fut pas fait. Donc cette assemblée générale non-élective, organisée à notre grande surprise, n’est basée sur aucun fondement réglementaire, ni statutaire. Dès lors ce qui a été fait n’est qu’une pure mascarade cautionné par personne, ni par le comité olympique, ni par la Fiba Afrique.. »

 

Quand à la question sur la démarche menée par son groupe,  auprès des instances internationales et du département  des Sports qui avait d’ailleurs autorisé la reprise des activités et aussi présider l’assemblée Babila keita martel :

 

« Selon l’article 14, ce n’est pas à un ministère de légitimer une fédération, c’est au membre statutaire d’élire leur bureau exécutif et de passer l’information au ministère des sports avec lequel nous collaborons en partenariat. Notre organe réfère en terme de sport est plus le comité olympique. »

 

 

Plus loin, les représentants du camp Amadou Tafsir Camara, tirent la sonnette d’alarme sur les 33 membres statutaires que le bureau sortant de la fédération s’est créer et cela ne peuvent pas être reconnus par eux, compte tenu des violations flagrantes des articles 10 et 18 du statut de 2011, avant de confirmer :

 

« Tous les clubs qui ont été créés depuis 2015, jusqu’aujourd’hui ne sont pas réellement des membres statutaires, ils sont provisoirement accueillis au sein de la fédération pour pouvoir compétire. Et les ligues qui depuis 2011 non pas assister aux activités de la FEGUIBA non pas le droit d’assister au congrès et cela diminuent le nombre de membres statutaires fournis par l’autre équipe. »

 

S’indignant de la nomination de certains membres du bureau exécutif actuel à des postes électives, le camp opposé déplore la réorientation de ce débat vers la politique.

 

« L’une des raisons qui fait que Bantama Sow, a ordonné à cette fédération de continuer à mener ses activités, par ce qu’il a eu des pressions extérieur sur lui de la part, du ministre de la coopération qui est la grande sœur de Sakoba. Donc il n’y a plus de vérité dans notre milieu… »

 

La question qu’on se pose après la tenue de ce congrès le 14 mars prochain, quel sera le sort de la FEGUIBA avec deux fédérations parallèle ?

 

Youssef Haidara

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