Au lendemain de la conférence de presse animée par le département du ministère des sports, de la culture et patrimoine historique précisant l'arrêt que seuls les Joueurs du Hafia 77 et certains de la culture, qui doivent recevoir cette indemnité, ce qui est indiqué dans l'arrêté du président de la République, l'ancien attaquant du Syli, Titi Camara est monté au créneau pour dénoncer cet état de fait.

 

 

Interrogé par nos confrères de l'émission les Grandes Gueules, l'ancien ministre des sports n'a pas mâché ses mots pour dénoncer le critère par lequel l'Etat à travers le département de tutelle est parvenu à accorder des indemnités aux anciennes gloires du football et de la culture guinéenne, sans que lui n'en fasse partie.

 

« J'ai écouté la sortie du département avec beaucoup d'intérêt, avec beaucoup d'étonnement et je me suis senti offensé. »

 

« Je prends la parole au nom de ceux qui ont défendu la nation (une génération). Ce n’est pas un seul démagogue parachuté, qui viendra diviser la famille du football. Qu'on arrête un peu!... »

 

« Nous savons tous ce que le Hafia FC a représenté pour ce pays et pour l'Afrique, mais le football ne se résume pas au Hafia 77. Il y a eu des pionniers qui se sont battus aussi, de notre génération et celle de Damas, qui ont gagné la Coupe de la CAF en 1978. Je pense que nous avons honoré ce pays avec bravoure avec des honneurs pendant 18 ans et d'autres 20 ans, au sein de l'équipe nationale » a déclaré Titi Camara, sur les antennes de la radio Espace FM

 

 

« S'ils veulent honorer notre passage au sein de l'équipe nationale, de grâce, qu'ils trouvent des mots pour dire au public. Nous ne pourrons pas accepter que des gens qui sont des imposteurs venir salir tout ce qu'on a fait. On ne peut nous dire qu'on ne fait pas partie de cette gloires » a-t-il rajouté à ses propos

 

Par ailleurs, l'ancien sociétaire du club français Marseille a fait revivre au auditeurs, dans cet entretien, ses moments de gloire en Angleterre (Liverpool) en passant par l'OM, avant de rappeler qu'il a renoncé à beaucoup de privilèges notamment celui d'appartenir à l'équipe de France, de l'Algérie, et tout ça au profit de celle de son pays.

 

Ce feuilleton autour des indemnités accordées aux anciennes gloires du football guinéen et de la culture, est loin de trouver son épilogue, car des voix se lèvent chaque jour, pour réclamer une appartenance au sein de cet arrêté du président Alpha Condé, accordant cette faveur à certains.

 

Affaire à suivre...!

 

Ibrahima Sory Diallo

 

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