Comme on aime le dire, "dans chaque situation malheur est bon". Après avoir mainte fois rater sa naturalisation française, l'artiste congolais Maître Gims qui a fait une dernière demande en France, est désormais détenteur d'un passeport diplomatique. En déplacement sur sa terre natale, le Congo, avec son frère, le rappeur Dadju, Gims a été reçu en grande pompe par le président de la République, dimanche 30 janvier. Voilà qui ne doit pas plaire au ministre de l’Intérieur français Gérald Darmanin, qui considère que l’artiste « n’est pas une bonne preuve d’assimilation à la société française ».

 

 

À la présidence de son pays natal, Félix Tshisekedi le Président de la République du Congo a vanté les mérites de « deux artistes » qu’il considère comme des « stars mondiales de la chanson » et les a nommés ambassadeurs culturels de son pays. Après leurs avoirs accordés des passeports diplomatiques, le chef de l’État a confié à Gims et Dadju de : « Faire rayonner l’image du Congo dans le monde. Et de s’investir dans la création, à Kinshasa, de studios d’enregistrement aux standards internationaux et d’un grand festival musical annuel ».

 

L'auteur de l'album (mon cœur avait raison) qui se bat depuis des années pour obtenir la nationalité française affirmait qu'il continuerait de la réclamer, se sentant parfaitement appartenir à la communauté nationale. C'est au cœur de cette bataille sur son statut que Gims a souhaité prendre un peu de hauteur et regagner les terres de son enfance. Le natif de Kinshasa avait en outre une bonne raison d'y retourner, ce week-end. Comme cela a été annoncé sur Twitter par le compte officiel de la présidence de la République du Congo.

 

 

 

 

 

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