La 20e édition du Festival National de la Culture (FENAC) a débuté à Koundara sous le rythme puissant des tambours et l’énergie des lutteurs venus des différentes localités du pays. Pour marquer l’ouverture des activités, la lutte traditionnelle s’est imposée comme l’un des premiers temps forts du festival, rappelant son importance dans le patrimoine identitaire guinéen.
Sur le terrain aménagé pour l’occasion, les combats ont attiré une foule nombreuse, composée aussi bien de jeunes que de sages, tous réunis pour célébrer ce sport ancestral. Chaque affrontement a mis en lumière non seulement la force physique des lutteurs, mais aussi les valeurs de respect, d’honneur et de discipline qui encadrent cette pratique transmise de génération en génération.
Participant à la compétition, le lutteur Mamadou N. Saliou a salué la symbolique de cette ouverture par la lutte traditionnelle, qu’il considère comme « un pilier de notre culture et un moyen fort de rassembler les communautés autour de leurs racines ». Selon lui, faire démarrer la FENAC avec cette discipline traduit la volonté de replacer les traditions au centre de la célébration culturelle.
À travers ces tournois interlocalités, c’est toute la richesse du patrimoine guinéen qui s’est exprimée, offrant au public une plongée authentique dans les pratiques ancestrales du pays. La lutte traditionnelle, bien plus qu’un simple sport, s’affirme ici comme un langage culturel, un trait d’union entre passé et présent, et un symbole fort de la diversité guinéenne.
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