La musique étant un moyen d’exprimer ses pensées, ses espoirs et ses incertitudes, d’apporter de la joie et des conseils aux mélomanes, elle occupe une place très importante dans l’évolution de la culture et de l’image d’une nation de l’intérieur comme en dehors. En Guinée, la musique fait partir du patrimoine historique que les artistes comptent valoriser.

 

 

En effet, la musique a toujours joué  un rôle très important dans l’histoire guinéenne et a connu un succès phénoménal au cours  de son évolution depuis de 1958 et l’indépendance du pays et chaque fois, la relève est assurée par une nouvelle génération d’artistes  afin de faire perdurer ce succès.

 

ILS FONT LA FIERTE DE LA MUSIQUE GUINEENNE

 

Très récemment, plusieurs d’entre eux ont fait la fierté de notre pays hors de nos frontières. C’est le cas d’Azaya, Soul Bang’s, Takana Zion, Instinct Killers, Safa Diallo, BLZ, Sia Tolno, ou encore Sékouba Bambino pour ne citer que ceux-là…

 

A la différence de l’ancienne, cette nouvelle génération, à l’ère du digital peut compter sur le soutien des fans et les réseaux sociaux, qui jouent un rôle primordial dans la promotion et l’évolution de cette musique et ont également l’occasion de se voir nominer dans des compétitions de récompense collective ou individuelle à l’international, comme les AEAUSA (Africain Entertainment Awards) du côté des Etas UNIS, et le Prix RFI Découvertes de la France…

 

UNE ASCENSION REMARQUABLE

 

La performance des artistes guinéens se fait aussi sentir sur les plateformes de téléchargement légales en fonction du nombre de vues et d’abonnés à l’image de la chanson ‘’PAPA’’ de King Abdoulaye qui totalise plus de 15millions de vues sur YouTube et récemment le titre ‘’Fodari’’ de Saifond Balde qui a dépassé la barre des 5 millions de vues, ce qui constitue aussi un moyen pour eux de se faire connaitre à l’international.  Des performances qui sont à encourager.

 

 

Au de-là du profit, les artistes d’aujourd’hui jouent un rôle de médiateurs et sensibilisateurs afin de prévenir les conflits intercommunautaires ou sociopolitiques.  Ce dernier temps, ils ont été nombreux dans ce domaine à faire passer des messages de paix afin de garantir la cohésion sociale. C’est par exemple le titre ‘’Doucement’’ du groupe Banlieuz’Art, ‘’Vivons la paix’’ du Collectif des artistes, etc.

 

Le rap 224 se fait aussi démarquer avec de nouveaux talents, de nouveaux visages, qui vont au de-là des clashs, qui nous envoient du lourd avec des textes engagés : Keyla K, Straiker, Maxim BK, Mc Freshh, Wada Du Game, Malaikan Mortel, Gnamakalah

 

Alors la plus part d’entre eux n’ont que cette musique comme source de revenu, ils se retrouvent le plus souvent dans des conditions difficiles après leurs carrières.

 

Nous avons vu des artistes qui ont connu un grand succès mais qui avait du mal à joindre les deux bouts après leurs carrières. Et qui demandaient de l’aide au gouvernement en cas de maladie.

 

A QUI EST-CE LA FAUTE ?

 

Les artistes de la nouvelle génération, quant à eux ne comptent sur le soutien de personne, ils se lancent dans des activités, des business pour assurer leur retraite.

 

Même si elle n’a pas encore atteint le sommet, la musique guinéenne connait des avancées très considérables.

 

 

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