Le Milo FC de Kankan a rapidement trouvé un successeur à Ismaël Kaba. Le club a officialisé, le 23 août, la nomination du technicien malien Boubacar Coulibaly comme nouvel entraîneur. Détenteur de la Licence A CAF et ancien international malien,
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La liste des joueurs convoqués pour le prochain du Syli a été dévoilé le 22 aout à conakry. La convocation de deux jeunes joueurs guinéens en équipe nationale locale a suscité émotion et gratitude chez les principaux concernés.
Nommé à la tête du Syli National le 11 août dernier, le technicien portugais Paulo Duarte a publié ce vendredi 22 août sa première liste de 25 joueurs pour les éliminatoires du Mondial 2026. Deux cadres manquent à l’appel : le capitaine Naby Keita et le jeune milieu de terrain Ilaix Moriba. La Guinée devra donc se passer de leurs services pour ses deux prochaines rencontres capitales.
Le programme prévoit un duel face à la Somalie le 5 septembre à Kampala (12h GMT), suivi d’un choc contre l’Algérie, leader du groupe G, le 8 septembre à Casablanca (16h GMT). Le buteur Serhou Guirassy, en pleine forme et candidat au Ballon d’Or africain, mènera l’attaque guinéenne.

Conscient de la situation délicate du Syli, déjà éliminé de la CAN et 5e de son groupe avec 7 points, Duarte assume ses ambitions : « Nous voulons récupérer les points perdus, tester les joueurs sur qui bâtir l’avenir et trouver le système le plus adapté. L’objectif est de renouveler l’équipe. » Le sélectionneur insiste sur la nécessité de valoriser la jeunesse locale et de collaborer avec les entraîneurs du pays.
Concernant les absences, Duarte a précisé que 14 joueurs sont indisponibles pour diverses raisons (blessures, manque de temps de jeu, motifs personnels), tout en rappelant que « la star de l’équipe doit rester la Guinée ». Sur la question des primes, il appelle les joueurs à mettre « l’amour du maillot » au-dessus de tout, tout en reconnaissant l’importance de cette motivation supplémentaire.
Arrivé en 2023, l’entraîneur Ismaël Kaba ne poursuivra pas l’aventure avec le Milo FC. Le club de Kankan a officialisé ce vendredi 22 août 2025, à travers un communiqué publié sur ses réseaux sociaux, la fin de sa collaboration avec le technicien guinéen.
Ces dernières heures, des informations relayées sur les réseaux sociaux faisaient état d’une supposée situation de précarité vécue par la délégation guinéenne présente en Ouganda pour le Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) 2024.
Le président du Comité olympique guinéen, Elhadj Ben Daouda Nassoko, s’est confié autour de l’actualité du Syli National A, après la nomination du technicien portugais Paulo Duarte à la tête de l’équipe nationale. En sa qualité de président de la commission chargée du processus de recrutement, il est revenu sur un point sensible : l’absence de candidatures locales retenues.
D’entrée de jeu, il a tenu à relativiser cette situation :« Ce n’est pas une déception. C’est une leçon à tirer. Qu’est-ce qu’il faut pour que nous ayons des entraîneurs ? Non seulement pour nous, mais pour l’Afrique. Parce que nous étions en avance sur certains pays africains. Les Guinéens ont entraîné en Mauritanie, en Tanzanie, en Sierra Leone. On a eu des Guinéens qui ont entraîné dans tous ces pays. Maintenant, nous sommes à la queue. Pourquoi ? Parce qu’on n’a pas su tirer des leçons. Alors il faut qu’on tire des leçons. »
Poursuivant son analyse, Ben Nassoko a pointé du doigt la nécessité d’investir dans la formation des entraîneurs locaux :« Il ne faut pas qu’on s’asseye pour dire que le Sénégal, la Côte d’Ivoire ou le Mali ont des entraîneurs. Ceux-ci n’ont pas été formés dans leur pays, ils ont été formés ailleurs. S’il faut former nos entraîneurs ici pour les diplômes requis, il faudrait qu’on mette les conditions pour aider les détenteurs de B à obtenir A. »
Très critique à l’égard des instances techniques nationales, le président du COG a interpellé les responsables du secteur :
« C’est là où j’en veux un peu aux formateurs, aux directeurs techniques nationaux qui sont passés. Parce qu’il y a deux plans : sur le plan européen, c’est l’UEFA Pro. Sur le plan africain, c’est la Licence A de la CAF. Pour avoir la Licence A, il y a une procédure qu’il faut suivre. Et il y a un certain temps à mettre pour l’obtenir. Il faut qu’ils se remettent en cause. »
En définitive, Ben Daouda Nassoko invite les acteurs du football guinéen à tirer les leçons de ce constat pour redonner au pays la place qui fut jadis la sienne dans la formation d’entraîneurs compétents et compétitifs, aussi bien en Guinée qu’à l’international.
Après deux défaites et une victoire, la Guinée affrontait l’Algérie ce vendredi 15 août, dans le cadre de la 4ᵉ journée du groupe du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN). Une rencontre décisive et le Syli local devait impérativement s’imposer pour garder
À la veille d’un match décisif face à l’Algérie, le sélectionneur du Syli local, Souleymane Camara « Abedi », a affiché un discours ferme et optimiste.
La Fédération Guinéenne de Football (FGF) a le plaisir d’annoncer la nomination de Paulo Jorge Rebelo Duarte en tant que nouveau sélectionneur de l’Equipe Nationale A de Guinée.
C’est un sujet récurrent dans les différentes sélections nationales de Guinée : celui des primes impayées. À quelques heures du match décisif de la troisième journée du CHAN, l’affaire revient sur la table et pourrait perturber l’atmosphère au sein du Syli National local.
Après leur qualification pour la phase finale de la compétition, les joueurs attendent toujours de percevoir la totalité de leurs primes de qualification, que l’État guinéen n’a pas encore versées.En conférence de presse ce dimanche, le sélectionneur Souleymane “Abedi” Camara a été interrogé sur ce dossier. Selon lui, ses joueurs restent concentrés sur le terrain, malgré la rumeur d’une possible grève qui a circulé sur les réseaux sociaux samedi.
« Écoutez, je ne veux pas me focaliser sur cette question. On reste concentrés sur le match de lundi contre l’Afrique du Sud. La fédération et le ministère joueront leur rôle concernant les primes. Nous, on ne veut pas rentrer vite à Conakry pour regarder le reste du CHAN à la télé. Pour cela, on fera notre travail sur le terrain, et l’État jouera son rôle s’agissant des primes », a-t-il déclaré.
Pour rester en vie dans le groupe C et espérer une qualification en quarts de finale, le Syli National local devra obtenir un résultat positif face aux Sud-Africains. Ce duel, programmé ce lundi à 14h GMT (17h à Kampala), s’annonce décisif pour la suite de l’aventure.
À la veille d’un match décisif contre l’Afrique du Sud, le sélectionneur du Syli local, Souleymane Abedi Camara, a tenu un discours clair devant la presse ce dimanche : la Guinée est toujours dans la course.
Malgré la défaite frustrante face à l’Ouganda, le technicien guinéen reste convaincu des chances de qualification de son équipe.
« Les matchs se suivent mais ne se ressemblent pas. Nous allons affronter l’une des meilleures équipes du continent, mais sur le terrain, c’est du 11 contre 11. Nous ne sommes pas encore éliminés, nous sommes troisièmes. Demain, il faut impérativement gagner, ou au pire accrocher un nul », a-t-il déclaré.
Un appel à la cohésion et à la force mentale
Souleymane Abedi Camara ne cherche pas d’excuses. Au contraire, il appelle à une prise de conscience collective. Selon lui, la réussite passera autant par la solidité mentale que par la cohésion du groupe.
« En tant que manager, je suis proche de mes joueurs. Nous avons eu une discussion franche, chacun a pu dire ce qu’il pensait. Il ne faut pas toujours dire : “c’est moi le responsable” ou prendre toutes les décisions seul. Nous travaillons ensemble. »
Adapter la préparation pour relancer le groupe
Après la défaite contre l’Ouganda, le staff technique a ajusté son approche afin de maintenir la motivation tout en gérant la fatigue. Le programme a été allégé, comme l’explique Madani Diarra, membre du staff : « Après la défaite, nous avons repris les entraînements, mais cette fois en salle, dans une ambiance plus détendue. L’objectif était aussi de casser la pression et de retrouver un peu de plaisir. »
Un défi physique et mental
Le calendrier serré deux matchs en cinq jours met les organismes à rude épreuve. Certains joueurs peinent encore à récupérer pleinement, obligeant le staff à adapter les séances.
« Monter au sommet, c’est difficile, mais y rester l’est encore plus. Si les joueurs veulent aller loin, ils doivent se dire à chaque instant : “Nous pouvons y arriver.” La fatigue est là, c’est vrai, mais nous devons rester forts mentalement », insiste Abedi Camara.
À quelques heures du choc contre une solide équipe sud-africaine, l’état d’esprit dans le camp guinéen reste combatif. Rien n’est encore perdu : les joueurs sont déterminés à tout donner pour relancer leur campagne.
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